Dix (10) millions de personnes dans le monde sont des apatrides dont environ 695.000 en Côte d’Ivoire.
Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) a lancé une campagne en 2014 , pour mettre fin d’ici 2024 à ce qu’il qualifie de ” violation des droits de l’homme”.
Pour le deuxième anniversaire en 2016, l’UNHCR prévoit d’organiser une panoplie d’activités sociales culturelles à travers la Côte d’Ivoire. Le thème de la campagne porte sur la problématique liée à l’apatridie chez les enfants et les jeunes. Elle consistera à sensibiliser l’opinion nationale et internationale autour de la question. Cet objectif ne peut se réaliser que grâce aux États à travers les réformes de leurs lois sur la nationalité et des systèmes d’état civil, qui font partie des principales causes de l’apatridie , apprend l’organisation. En Côte d’Ivoire environ 1.300 jugements supplétifs d’acte de naissance ont été établis au cours de l’année 2016 pour des personnes à risque d’apatridie grâce aux efforts du gouvernement ivoirien, de l’UNHCR et de ses partenaires. Ils ont également fourni une assistance juridique aux pétitionnaires qui ont soumis leurs demandes d’accès à la nationalité conformément à la loi.
L’UNHCR félicite par ailleurs la Côte pour avoir ratifié les conventions internationales de 1945 et 1961 sur l’Apatridie, et pour son engagement dans le processus d’adoption d’un Plan National de lutte contre l’apatridie.
Korona Sékongo