Le Ministre ivoirien de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative , Cissé Ibrahima Bacongo a eu lundi 13 juillet 2015, une séance de travail avec Mme Aïchatou Mindaoudou Souleymane, Représentante spéciale du SG des Nations Unies et Chef de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci) , autour de l’avenir du personnel civil de l’organisme.
L’effectif civil de l’Onuci regorge de compétences ivoiriennes reparties sur l’ensemble du territoire, avec des qualifications dans divers domaines d’emplois. Il s’agit entre autres d’assistants administratifs, d’infirmiers, d’interprètes, de chauffeurs etc….. qui ont la particularité d’être bilingues. Parmi ceux-ci, il y’a des fonctionnaires ivoiriens, qui étaient en détachement, et d’autres argents recrutés directement, et qui n’etaient pas fonctionnaires ni agents de l’État de Côte d’Ivoire.
Mme la Représentante spéciale et Chef de l’Onuci a proposé à son hôte les services de ce personnel civil : « Ce sont des Ivoiriens compétents que nous avons recrutés pour servir l’ONUCI et qui ont par la suite acquis de l’expérience au fil des années ». Selon Mme Mindaoudou, cette expérience peut servir à la Côte d’Ivoire dans sa vision de redynamisation de l’administration publique.
Le Ministre Bacongo a assuré la Représentante Spéciale pour la Côte d’Ivoire de ce que ses services travailleront à faire la ventilation par emploi de la liste des compétences, et verront ensuite comment profiter de la somme des expériences acquises par le personnel.
Cette initiative a lieu dans le cadre de la réduction du personnel civil décidé récemment par le Conseil de sécurité, et en prélude au départ éventuel de l’opération installée en Côte depuis plus de dix ans.
À la fin de la mission, l’Onuci payera les droits des personnels concernés, avant de les remercier. L’État de Côte d’Ivoire est soucieux de faire le point des fonctionnaires ivoiriens qui étaient en détachement auprès de l’opération pour les redéployer.
Quant aux membres du personnel civil non fonctionnaires ni agents de l’État ivoirien à l’origine, ils devront chercher de nouveaux emplois.
Charles K