Ce sont 21 régions qui ont été visitées, 20 plateformes anticorruptions et 21 comités locaux d’intégrité qui ont été installés, et 7 661 personnes qui ont été sensibilisées au cours du premier semestre de l’année 2018 par la Haute Autorité pour la Bonne gouvernance. L’information a été donnée au cours d’une visite d’étude de l’Office central de la lutte contre l’enrichissement illicite du Mali en Côte d’Ivoire, le lundi 17 septembre 2018 à Abidjan.
À cette occasion, représentant N’Golo Coulibaly, président de la Haute autorité pour la bonne gouvernance, Moussa Koné, doyen des membres du conseil de l’institution, a signifié que l’enrichissement illicite constitue une entrave pour l’économie Ivoirienne. Il a invité les structures sœurs à mettre la main à la pâte pour faire face au problème.
Lire aussi >> Côte d’Ivoire, Amadou Koné: « les « gnambros » n’ont aucune autorisation d’existence »
Moumouni Guindo, président de là l’Office Central de la lutte contre l’enrichissement illicite du Mali, a indiqué l’objectif clé de la présence en terre ivoirienne : « Cette visite a pour objectif d’établir des liens institutionnels de coopération et de partenariat entre les autorités nationales investies du mandat de contribuer à l’amélioration de la gouvernance publique dans leurs pays respectifs ».
Il a précisé que ces partenariats et coopérations s’inscrivent dans la droite ligne de la convention des Nations unies contre la corruption qui invite les États parties à coopérer étroitement, conformément à leurs systèmes juridiques et administratifs respectifs.
Abran Saliho