Il se tient du 24 au 27 novembre 2017 à Grand-Bassam (Côte d’Ivoire), en marge du sommet UA-UE des 28-29 novembre 2017, la conférence Uemoa sur la décentralisation financière et la coopération transfrontalière face aux défis du développement durable, des migrations et de l’emploi des jeunes dans l’espace UEMOA, dans le cadre des activités du Conseil des Collectivités Territoriales (CCT), organe consultatif de l’Uemoa.
La journée d’ouverture a été marquée par plusieurs communications dont celle de la délégation de « Diaspora Uemoa » conduite par son président Alassane Koné. Répondant à un journaliste d’Afrikipresse, Alassane Koné a dit : « Nous avons constaté qu’avec l’État central la percussion de l’aide apportée aux collectivités locales n’est pas très visible. Nous pensons qu’avec la décentralisation financière qui se met en place au sein de l’espace Uemoa, l’apport de la diaspora peut être mieux vu afin d’éviter ce flot de migrants, candidats à la mort. Au sein de la plateforme, Diaspora Uemoa, nous allons faire le suivi des projets auprès des collectivités territoriales.
Nous envisageons de mettre en place un fond de la diaspora d’appui aux projets des collectivités locales. Ce fond sera financé par exemple par une taxe de 1 ou 2 % sur les transferts d’argents par Western union, Moneygram, Ria ect. Aussi, avec autant de ressources que possèdent les pays membres de l’Uemoa, il sera profitable aux collectivités si nous arrivons à transformer au moins la moitié de la production de nos matières premières.
Enfin, il faut souligner que notre plateforme est naissante et fait suite aux réflexions menées lors de la récente réunion de la commission de l’Uemoa à Ouagadougou en mars 2016 autour du processus de l’intégration de l’Uemoa. C’est donc le lieu d’inviter l’ensemble des organisations de la diaspora des pays de l’Uemoa à nous rejoindre afin de créer un véritable pôle d’intégration économique pour nos collectivités locales respectives ».
Philippe Kouhon, à Grand-Bassam.