Des responsables du MIDH (Mouvement ivoirien des droits humains) étaient face à la presse jeudi 26 octobre 2017 à son siège, pour faire le point du projet VOICEUP visant à sensibiliser sur les risques de l’apatridie.
Réalisé en collaboration avec INTERNEWS, le projet VOICEUP initié par le MIDH avait pour objectif de sensibiliser les populations à se rendre dans les services compétents pour se faire établir les documents nécessaires, et éviter d’être considérés comme des apatrides.
Le bilan, sur les 3 mois qu’a duré le projet, est “satisfaisant” à en croire Stéphane Monney, le coordonnateur de VOICEUP. Plus de 300 000 personnes ont été touchées sur l’ensemble des réseaux sociaux. Il a permis de se rendre compte que, seulement 10 000 personnes en situation d’apatridie ont pu régulariser leur situation sur les 700 000 cas recensés par le HCR. Un chiffre jugé “extrêmement faible” par les responsables du MIDH qui plaident, pour la reconduction de la loi n°2013-653 du 13 septembre 2017 portant dispositions particulières en matière d’acquisition de la nationalité ivoirienne par déclaration.Cette loi avait été limitée dans le temps : 2 ans. Son action a pris fin depuis 2015.
« Nous souhaitons que cette loi soit pérenne pour permettre à tous ceux qui sont en situation d’apatridie de régulariser leur situation”, a défendu Coulibaly Brahima, le secrétaire général du MIDH.
La Côte d’Ivoire a ratifié les Conventions de 1954 et de 1961 relatives aux cas d’apatridie et leur réduction.
Chris Monsékéla