Dans un communiqué rendu public ce jeudi 30 juillet 2015, le Syndicat national des professionnels de la presse de Côte d’ivoire (Synappci), exige « la libération immédiate et sans condition de M. Titi, et l’assure de son total soutien et de sa solidarité dans l’épreuve qu’il traverse ».
«Le Synappci rappelle au Président de la République, S.E.M. Alassane Ouattara, qu’il s’est plusieurs fois engagé, publiquement, à promouvoir, dans notre pays, la liberté d’expression de façon générale et la liberté de la presse en particulier. Or, l’emprisonnement des journalistes, qu’elles qu’en soient les raisons, n’est pas de nature à renforcer la liberté de la presse. Le Synappci lance donc un appel au chef de l’Etat pour qu’il use de tout son poids pour que M. Titi recouvre la liberté et retrouve sa rédaction et le cours normal de ses activités de journaliste. Le Synappci appelle toutes les bonnes volontés à mutualiser leurs efforts en vue d’obtenir des autorités ivoiriennes qu’elles laissent les journalistes tranquilles », indique le communiqué signé du secrétaire général Guillaume Gbato.
Directeur de publication du quotidien ‘’Aujourd’hui’’, journal de l’opposition proche de l’ex président ivoirien Laurent Gbagbo, Joseph Gnahoua Titi qui est détenu depuis le 29 juillet à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), est poursuivi pour ‘’outrage au chef de l’Etat et à un chef d’Etat étranger’’, dans un article dans lequel il dénonce des malversations imputées au pouvoir d’Abidjan.
Claude Dassé