Le Bureau de la chambre représentative de l’enseignement supérieur privé -CRESUP- annonce l’arrêt des cours dans les universités privées guinéennes à partir du 31 janvier 2016.
Il exige de l’État, “le paiement intégral des contrats de prestation de service de 2014, la signature des contrats pour 2015 et la clarification du rôle de leurs institutions dans l’enseignement supérieur du pays”.
Dans une correspondance du 19 janvier dont Afrikipresse a obtenu copie , 23 universités privées signataires, menacent de mettre en “vacances forcées” 40 000 étudiants et 5 000 enseignants, si leurs revendications ne sont pas satisfaites avant le 31 janvier courant.
“En l’absence de solutions appropriées , nous prendrons acte de la volonté du gouvernement de nous mettre dans l’incapacité de continuer et par conséquent nous oblige d’arrêter les cours dans nos établissements…”, lit-on.
En référence à une lettre du 29 octobre 2015 relative à la rentrée universitaire 2015-2016, “restée sans suite jusqu’à nos jours”, déplorent les fondateurs, ils reviennent vers leur ministère de tutelle pour porter à sa connaissance leur “incapacité de faire face au fonctionnement et de mise en œuvre des programmes de formation au sein de différentes universités”.
Les fondateurs des établissements privés justifient cela du non versement par l’État de leur “dû” durant l’année écoulée. Ils affirment avoir atteint le plafond de leur engagement auprès des institutions bancaires de la place.
Joint par Afrikipresse, lundi 25 janvier, le ministre de tutelle, Abdoulaye Yéro Baldé affirme être au courant de la situation. Il promet de “discuter avec es fondateurs des établissements privés”, dans un bref délai, pour trouver une solution.
Aliou BM Diallo