Actuellement institutrice à l’école primaire publique Sicogi BAD, à Yopougon, Honorine Kangah Zan BI (38 ans) est titulaire d’un doctorat. Face à l’actualité, elle a accepté de partager son expérience en invitant ses collègues docteurs non recrutés et sans emploi, à ne pas désespérer.
Alors que les autorités ivoiriennes poursuivent les discussions avec les titulaires de doctorat de recherches sans emploi, Honorine Kangah Zan BI âgée de 38 ans, titulaire d’un doctorat, et institutrice partage son expérience.
« J’ai fait un doctorat en Communication après avoir fait le tronc commun Lettres modernes et Communication en 2005-2006, à l’Université de Bouaké devenue aujourd’hui Université Alassane Ouattara et j’ai soutenu et obtenu la mention, ‘’Très bien’’. Mon maître de mémoire était docteur Oulaï et le directeur de mémoire était le Professeur Abohou. Mais aujourd’hui, je suis institutrice après avoir passé ce concours. À défaut de ce qu’on aime, on se contente de ce qu’on a », témoigne l’institutrice docteur d’État Honorine Kangah Zan BI
Face aux épreuves des 3000 docteurs présumés sans emploi, Honorine Kangah Zan BI a dit : « Je pense qu’il n’y a pas de sot métier. Ils doivent se contenter de ce qui se présente à eux, avant de chercher ce qu’ils envisagent plus tard. Plutôt que de rester à ne rien faire, mieux vaut faire quelque chose. Au lieu de rester sans rien faire, je pense qu’il est mieux d’avoir quelque chose sous la main ».
Claude Dassé