Désigné le 20 janvier 2021, pour intégrer la commission centrale de la CEI en remplacement de Mme Henriette Lagou, par les groupements de partis politiques, composés de GP paix, AID et le renouveau démocratique, membres de l’opposition, Doumbia Major attend toujours la date de son investiture par le conseil constitutionnel.
Nous l’avons rencontré ce lundi 25 janvier à l’occasion d’une réception offerte par certains de ses collègues de l’université Félix Houphouet Boigny d’Abidjan, où il enseigne.
« Je ne suis pas impatient, il faut laisser les choses se faire comme il se doit, dans l’ordre requis.
Je sais que nombreux sont ceux de mes compatriotes qui me font confiance et qui sont impatients de me voir dans cette nouvelle posture et rôle social. J’ai pu m’en rendre compte au regard des nombreux messages de félicitations et d’encouragements. Mais il ne faut pas se précipiter.
La décision a été prise par les groupements politiques dont je suis membre, avec mon accord bien-sûr, elle a été approuvée par la direction de la CEI et entérinée par le président de la république. Je voudrais dire merci à tous ceux qui m’ont fait confiance en approuvant cette décision, c’est un honneur pour lequel je leur suis reconnaissant.
Il reste au Conseil constitutionnel de fixer une date pour la prestation de serment. C’est après cette prestation de serment que je prendrai ma place aux côtés des autres membres de la Commission électorale pour accomplir la noble mission qui sera la mienne : servir notre pays par l’arbitrage pour une élection apaisée, consensuelle et inclusive » a fait savoir l’intéressé à Afrikipresse.
Le temps de son investiture et de son installation dans ses nouveaux bureaux au siège de la CEI ajouté à l’exercice de sa fonction ne joue-t-il pas contre lui ?
Enfin, quand on sait que chaque commissaire central a sous sa responsabilité la supervision d’une zone électorale dédiée, l’on se demande si le mandataire du CPR pourra être à l’heure des élections législatives du 6 mars prochain ?
Philippe Kouhon