Le ministère des Transports place la transparence et la performance au cœur des priorités de l’exécution de son budget 2025.
Le ministère des Transports de Côte d’Ivoire a lancé sa rentrée budgétaire 2025, le jeudi 13 mars 2025 à Abidjan. Placée sous le signe de la transparence et de la performance, cette rencontre a permis de fixer les priorités de l’année et de rappeler les exigences de résultats imposées aux gestionnaires de programmes.
Des directives claires pour une exécution optimale
TRAORÉ Awa, directrice des Affaires financières du ministère, a souligné que cette rencontre permet d’assurer une meilleure planification et un suivi rigoureux des engagements financiers. Elle a également présenté les mesures d’encadrement de l’exercice budgétaire et les mécanismes de contrôle des dépenses publiques.
« La gestion budgétaire nécessite une planification rigoureuse et des décisions éclairées pour répondre aux attentes croissantes de la population en matière de mobilité, de sécurité et de développement durable », a-t-elle affirmé.
Un cap : l’efficacité et la redevabilité
Le ministre des Transports, Amadou KONÉ, a fixé le cap : une gestion rigoureuse du budget, tournée vers des résultats concrets. Il a demandé que soient lancés sans délai les processus d’appels d’offres, afin que tous les marchés soient approuvés et connaissent un début d’exécution avant mai 2025. Chaque programme devra produire des résultats mesurables, traduits en indicateurs de performance.

« Nous devons aller au-delà des chiffres et faire en sorte que chaque franc dépensé ait un impact réel sur la vie des Ivoiriens. Pas de passif, pas d’exécution fictive : ce sont les infrastructures réalisées, les services améliorés et les réformes appliquées qui feront la différence. », a-t-il insisté.
un budget ambitieux et structuré
Cette exigence de rigueur intervient dans un contexte où le ministère des Transports joue un rôle central dans l’économie nationale, contribuant à près de 10 % du PIB. Le budget de cette année s’élève à 312 008 919 623 FCFA, en hausse de 12,43 % par rapport à l’année précédente.
Il s’articule autour de cinq grands programmes : La modernisation de l’administration pour une gestion plus performante des services publics, le renforcement de la compétitivité du transport aérien afin de consolider la position de la Côte d’Ivoire en tant que hub régional, l’amélioration des services de transport terrestre et ferroviaire constitue également un enjeu majeur, avec un accent particulier sur la sécurité et la fluidité des déplacements.
Parallèlement, le développement de la mobilité urbaine dans le Grand Abidjan reste crucial pour faire face aux défis croissants de l’urbanisation. Enfin, la consolidation du rôle de l’Autorité de régulation du transport intérieur terrestre pour encadrer et rendre plus efficace ce secteur.
Un bilan attendu pour conforter les acquis
Avec cette approche axée sur la transparence et la rigueur, le ministère entend inscrire 2025 dans la continuité des réformes engagées ces dernières années. La modernisation du transport, à travers des infrastructures de pointe et une meilleure gouvernance, constitue un atout pour le développement économique du pays. L’objectif : faire du secteur des transports un modèle de gestion budgétaire et un moteur de croissance pour la Côte d’Ivoire.

En clôturant la session, Dioman CONÉ, directeur de cabinet du ministère, a salué l’engagement des participants et rappelé les défis à relever pour garantir une gestion budgétaire efficiente. Il a insisté sur la nécessité d’une exécution budgétaire conforme aux procédures, d’un suivi rigoureux des dépenses et d’une évaluation continue des performances pour garantir une amélioration constante des résultats.
« L’optimisation des ressources, la maîtrise des dépenses et la transparence doivent rester nos principes directeurs tout au long de cet exercice. La qualité de notre gestion budgétaire ne se mesurera pas uniquement au respect des procédures, mais à notre capacité à répondre efficacement aux besoins du secteur », a-t-il souligné.
Yaya K