En produisant un document sur le financement du candidat ivoirien par son pays en vue des présidentielles de la CAF, prévues le 12 mars prochain à Rabat, le président de la commission de la gouvernance de la FIFA ne s’est jamais imaginé qu’il venait de cautionner une tentative d’escroquerie morale.
Dans un courrier en date du 26 février 2021, la FIFA a exigé des explications à l’ivoirien Jacques Anouma concernant l’origine des fonds de sa campagne.
« Il est à noter que le candidat ne reçoit pas de financement des autorités ivoiriennes, ces dernières s’étant engagées, à travers le communiqué sanctionnant le conseil des ministres du 20 janvier 2021, à mener des actions diplomatiques et relationnelles pour la promotion de la candidature », a réagi aussitôt la direction de campagne de l’intéressé.
En effet, la FIFA qui a le sommeil trouble depuis sa proposition fantaisiste d’imposer son poulain, le milliardaire sud-africain, Patrice Motsepe à la tête de la CAF sans passer par la case des urnes, ne manque pas d’idée.
Face aux nombreuses critiques dont il est sujet, Giovanni Vincenzo Infantino dit Gianni Infantino (51 ans) a décidé d’aller tête basse, cette fois en s’attaquant directement à l’état ivoirien.
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Selon sa commission de la gouvernance, qui n’a de source qu’un article de presse publié par un site internet sénégalais,(insideworldfootball.com), Jacques Anouma aurait reçu un soutien financier des «autorités ivoiriennes» d’un montant de 15,3 millions d’euros (dix milliards de francs CFA) pour le financement de la campagne.
La Fifa sait que Jacques Anouma n’a jamais eu de problème d’éthique
Pour qui connaît l’ancien président de la fédération ivoirienne de football, Jacques Anouma n’a jamais eu de problème d’éthique. La Côte d’Ivoire est un Etat sérieux qui a décidé d’apporter un appui institutionnel et diplomatique à un compatriote. Cela au vu et su de tout le monde.
Parler donc de 10 milliards de fcfa pour acheter les consciences est une insulte à la Côte d’ivoire, à son président, ancien DGA du FMI et au contient africain.Les autorités ivoiriennes ne manqueront certainement pas de donner une suite officielle à cette provocation malsaine et nauséabonde.
Affaire à suivre.
Philippe Kouhon