Le GIMA recommande la coexistence pacifique entre la CEDEAO et la Confédération des États du Sahel pour une sortie ultérieure de crise.
Les chefs des juntes militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger, regroupés au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), ont acté la création, le 6 juillet 2024, de la confédération des États du Sahel, confirmant la sortie irréversible de leur pays de la CEDEAO. Dans un communiqué, le Groupe d’Initiatives pour une médiation à l’africaine (GIMA) « déplore cette cassure incompatible avec les intérêts majeurs des populations dans l’espace Ouest-africain. »
Le GIMA recommande aux parties « une attitude de souplesse qui atténue les effets dévastateurs d’une telle rupture » entre les peuples. Il les encourage à privilégier la voie diplomatique pour assurer leur « coexistence pacifique », rappelant les liens séculaires qui unissent les communautés de la région.
Le GIMA est une organisation basée à Rabat, regroupant des intellectuels, la société civile, des acteurs politiques et sociaux africains. Sa mission est de réfléchir sur des mécanismes de médiation s’appuyant sur des ressources endogènes pour la gestion des conflits en Afrique et partout ailleurs où son expertise est requise pour le retour ou l’instauration de la Paix.