Un Noël plein de joie et d’espoir
La pouponnière “Les Anges d’Adiaké”, située dans la région sud-est de la Côte d’Ivoire, a une fois de plus ouvert ses portes à la générosité des bonnes volontés à l’occasion des fêtes de fin d’année. Dirigée par Sœur Béatrice Tahia Ano, cette institution accueille et prend en charge les enfants orphelins et abandonnés dans un environnement empreint de soin et d’amour.
Sœur Béatrice a relaté les festivités organisées pour les tout-petits, notamment l’arbre de Noël, qui s’est déroulé au Centre de Protection de la Petite Enfance situé dans l’enceinte de la pouponnière. Ce moment de partage a permis aux enfants de célébrer la fête avec leurs camarades de la ville d’Adiaké, grâce à l’implication de partenaires comme le maire, des ONG et des associations.
Un long chemin d’humanité : l’historique de la pouponnière
La pouponnière “Les Anges d’Adiaké” est une œuvre de la Congrégation des Sœurs des Pauvres, fondée en 1869 en Italie par Saint Luigi Palazzolo. En Côte d’Ivoire, la mission a débuté en 1974, avec un premier centre ouvert à Maféré en 1979 pour répondre à des problématiques sociales et médicales. En 1981, l’institution a été transférée à Adiaké, où elle accueille aujourd’hui entre 55 et 60 enfants.
Ces enfants proviennent souvent de situations difficiles : nouveau-nés orphelins, enfants rejetés en raison de traditions locales ou encore cas sociaux spécifiques (mères incarcérées ou souffrant de troubles graves).
Des besoins immenses pour un travail inestimable
Malgré la générosité des donateurs, les besoins restent énormes. Sœur Béatrice explique : « Elle appelle également à un soutien accru du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant »
Un appel à la solidarité
La pouponnière “Les Anges d’Adiaké” est un symbole d’espoir pour les enfants en situation de grande précarité. Elle rappelle que “nous sommes tous des potentiels cas sociaux”, et que soutenir ces enfants, c’est contribuer à bâtir un monde plus humain et solidaire.
Alain Martial