Le mercredi 26 février 2025, le Conseil du Coton et de l’Anacarde a offert une conférence portant sur les mesures d’organisation et de développement des filières du coton et de l’anacarde au salon international de l’agriculture de Paris. M. Karim Berté, directeur de la transformation au sein du Conseil Coton -Anacarde a exposé sur le thème : « agir pour une transformation structurelle des filières coton et anacarde en Côte d’Ivoire » face à des professionnels internationaux de l’agriculture. C’était en présence de Mme Koné représentant le ministre d’Etat Kobena kouassi Adjoumani et de M. Ouattara Blida Hyacinthe, président du Conseil Coton-Anacarde.
Au pavillon 5 du parc des expositions de Paris porte de Versailles, le Conseil du Coton et de l’Anacarde a donné une conférence à des professionnels internationaux du monde de l’agriculture au stand ivoirien. M. Karim Berté, directeur de la transformation au sein du régulateur des filières du coton et de l’anacarde a eu la charge de présenter les mesures incitatives pour investir dans ces secteurs aux fins de leurs transformations locales. « Agir pour une transformation structurelle des filières coton et anacarde en Côte d’Ivoire », a été le thème de son intervention au salon international de l’agriculture de Paris.
Après avoir présenté le Conseil Coton-Anacarde qui a vocation à organiser et développer les filières du coton et de l’anacarde par la maitrise de l’innovation technologique, le directeur de la transformation du Conseil Coton-Anacarde a exposé les besoins en investissements majeurs dans les chaînes de valeurs du coton et de l’anacarde.
Lors des échanges avec des opérateurs du monde agricole international, M. Karim Berté a présenté également les mesures incitatives complémentaires au code des investissements liées à la transformation locale de l’anacarde et du coton. Il notamment souligné que depuis 2014, il a été mis en œuvre un programme qui a apporté des acquis directs aux acteurs dans la transformation de l’anacarde en facilitant l’accès à des financements.
293 millions ont bénéficié à 16 unités de transformation et deux laboratoires. En tant que premier producteur mondial de noix de cajou, avec 1,25 millions de tonnes en 2023, La Côte d’Ivoire vise à transformer localement au moins 50% de sa production à l’horizon 2025 a souligné Karim Berté. Pour lui, pour atteindre cet objectif, il est essentiel d’augmenter la capacité nominale de transformation déjà installée, qui était d’environ 300 000 tonnes en 2022.
Si le directeur de la transformation du Conseil du coton et de l’anacarde n’a donné exactement les besoins en financements pour les deux filières, il a indiqué les ambitions marquées de la Côte d’Ivoire à faire de la ville de Bouaké et sa région la zone du développement textile ivoirien, et de Yamoussoukro, Séguéla, Korhogo et Bondoukou zones agro-industrielles anacarde.
Jean-Paul Oro à Paris
