Dans le communiqué lu suite à la réunion du Conseil national de sécurité de Côte d’Ivoire le jeudi 7 septembre 2017 à Abidjan, en plus des accusations directes portées contre Stephane Kipré et Damana Pickass, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Sidiki Diakité, a fait état de ” lresponsables politiques aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, plus particulièrement au Ghana”, comme instigateurs des attaques contre les postes de police et de gendarmerie dans la pays.
Si des noms ont été cités s’agissant de l’extérieur du pays ( Stephane Kipré ) et du Ghana ( Damana Pickass), par contre aucun nom n’a été cité concernant les responsables politiques intérieurs qui seraient de connivence avec les groupes qui attaquent. Depuis lors des spéculations ont cours dans le pays sur la question, d’autant plus que le ministre a indiqué que la Justice a été saisie.
Par ailleurs des observateurs ont noté que la lecture du communiqué du CNS est une sorte d’examen de passage réussi pour Sidiki Diakité qui porte ainsi bien , selon eux , avec son style plus réservé, les costumes aussi bien de patron de l’Intérieur et de la Sécurité du pays, que de successeur de l’influent Ministre d’État Hamed Bakayoko.
Ce n’est pas par hasard qu’il est l’objet d’attaques et d’accusations, pour lesquelles les populations locales sont habituées, concernant la plupart des ministres occupant ce département, quel que soit le régime ( Bombet, Boga Doudou, Tagro, Hamed Bakayoko etc….).
Alice Ouédraogo