Après un break, nous reprenons les chroniques Maritimes afin de poursuivre l’édification de nos lecteurs sur les activités maritimes et Portuaires. Cette semaine du lundi 17 avril 2023, nous débutons avec les auxiliaires nautiques du transport maritime. Selon notre expert en transport maritime international Sékou CAMARA, les activités des auxiliaires nautiques couvrent l’ensemble des services d’assistance maritime apportés aux navires à proximité ou dans les ports, et ce pour assurer la sécurité et la sureté du transport.
Il s’agit du pilotage maritime, le Lamanage, le Remorquage maritime, le dragage et le service hydrographique.
1. Le pilotage maritime :
Le pilotage maritime consiste dans l’assistance apportée aux Capitaines des navires par un personnel commissionné par l’Etat du Port ou Côtier (Pilote Portuaire ou Pilote Hauturier), pour garantir la sécurité de la navigation dans les ports et sur les routes maritimes.
2. Le Lamanage :
Lamanage est l’activité maritime qui couvre les opérations d’assistance à l’amarrage, au largage (désamarrage) des navires lors de leur arrivée dans un port (à quai ou sur coffre).
3. Le Remorquage Maritime :
Le Remorquage maritime est une technique par laquelle un navire ou autre structure flottante, dépourvu de moyen de propulsion ou de gouverner ou en manœuvre portuaire, est tiré ou poussé par un autre navire spécialisé (remorqueur). Il existe deux types de remorquage maritime :
• Le Remorquage hauturier, pratiqué en haute mer or du domaine portuaire ;
• Le Remorquage portuaire, pratiqué à l’entrée ou à la sortie d’un port maritime, et pendant les opérations d’accostage ou d’appareillage.
4. Le dragage (maritime ou fluvio-lagunaire) :
Le dragage consiste à extraire les matériaux situés sur le fond d’un plan d’eau. L’objectif peut être de réaliser des travaux de génie portuaire (creusement de bassins ou de chenaux), d’entretenir les chenaux fluvio-lagunaires ou maritimes empruntés par les navires, d’effectuer des opérations de remblayage pour reconstituer les plages ou gagner des terres sur la mer.
5.Le service hydrographique :
C’est le service responsable de l’acquisition et la diffusion des données d’hydrographie (profondeur, dangers, lignes de sonde, etc…).
Selon la convention SOLAS (et notamment son chapitre V règle 9), « Les Gouvernements contractants s’engagent à prendre des dispositions en vue de rassembler et de compiler des données hydrographiques et de publier, diffuser et tenir à jour tous les renseignements nautiques nécessaires à la sécurité de la navigation ».
Les services hydrographiques des gouvernements contractants se sont regroupés au sein d’une instance internationale : l’Organisation hydrographique internationale (OHI).
Philippe Kouhon