Le Comité départemental de lutte contre la migration irrégulière a sensibilisé des élèves et étudiants sur les conséquences de l’immigration clandestine. À Bouaké, dans le centre du pays, le Comité départemental de lutte contre la migration irrégulière, a organisé le 18 février 2022 à l’école confessionnelle “Assakafatoul Islamiya”, une campagne de sensibilisation axée sur les conséquences de l’immigration clandestine.
Cette initiative à l’endroit des élèves et étudiants vise à dissuader les éventuels candidats pour “ce voyage à grands risques”. À travers une conférence-débat et la projection d’un film sur les conditions difficiles des immigrants irréguliers, souvent en mer ou dans des prisons dans certains pays “de transit”, Fatoumata Bamba, directrice régionale de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion Professionnelle et du Service Civique de Gbêkê a expliqué aux jeunes que l’Europe est loin d’être l’eldorado, “comme certains le font croire”.
« L’Europe n’est pas forcément un endroit où on peut réussir »
“Il faut que ceux qui se portent volontaire à l’immigration irrégulière comprennent que l’Europe n’est pas forcément un endroit où on peut réussir. La plupart de ces jeunes sont des diplômés donc, abandonner tout ça, ce n’est pas une bonne chose. C’est une question de choix, mais avec des objectifs déterminés. Il faut accepter de se former et de s’informer au lieu d’aller se faire humilier ailleurs.
L’objectif de notre campagne de sensibilisation, c’est d’amener les jeunes à une prise de conscience. En Côte d’Ivoire, le gouvernement a créé des conditions pour trouver de l’emploi à tous ceux qui le désirent, les jeunes diplômés ou pas. Il vous suffit de vous orienter vers les Agences Emploi Jeunes et les Guichets Emploi”, a dit Fatoumata Bamba, par ailleurs secrétaire général du Comité départemental de lutte contre la migration Irrégulière à Bouaké.
Des actions de sensibilisation annoncées à Sakassou, Béoumi et Botro
Des responsables locaux de l’agence emploi jeunes, guides religieux, coordonnateurs d’ONG et des chefs d’entreprises ont, quant à eux, édifié les participants sur les opportunités d’insertion socio- professionnelle des jeunes à Bouaké. Ils étaient environ une centaine d’élèves et étudiants venus des lycées, collèges, grandes écoles et de l’université Alassane Ouattara ainsi que des structures de formations spécialisées à prendre part à cette séance de sensibilisation.
Après cette activité les membres du Comité départemental de lutte contre la migration Irrégulière avec la collaboration de l’Ong Avsi à travers son projet ” Dignité” et la direction régionale de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion Professionnelle et du Service Civique de Gbêkê envisagent entreprendre d’autres actions pour les élèves et étudiants à Bouaké, Sakassou, Béoumi et Botro, mais aussi apporter leur soutien aux jeunes de cette département de la région de Gbêkê en situation difficile.
Aboubacar Al Syddick à Bouaké