AFRIKIPRESSE -Ouaga. La 24è édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), ouverte le 28 février 2015, déroule actuellement ses multiples activités dans la capitale burkinabè. Au bonheur des amoureux du 7è art.
Ouagadougou vit au rythme de la 24è édition du FESPACO, après l’ouverture en grande pompe du festival le samedi 28 février dernier, pour une durée d’une semaine. Les cinéastes africains et d’autres continents ont pris d’assaut la capitale burkinabè, pour vivre les nombreuses activités au programme. Des projections de films, des débats-forum autour du thème de la présente édition : « Cinéma africain: production et diffusion à l’ère du numérique », des nuits musicales, des excursions touristiques et autres activités vont meubler le temps des milliers de festivaliers. Il y aussi la 17e édition du Marché international de la TV et du cinéma africain (MICA), qui constitue un autre centre d’intérêt. Concernant le thème retenu, le délégué général du FESPACO, Adiouma Soma a indiqué : « c’est une immense opportunité qu’offre le numérique pour l’audiovisuel dans le monde pour que l’Afrique ne reste pas en marge dans l’utilisation du numérique. Le FESPACO 2015, s’est déjà résolument engagé dans cette voie en se dotant de 7 salles de projection et de matériels performants en la matière ». Le numérique en vogue en ce moment trouve donc un terrain de promotion à cette biennale du cinéma africain. Cette année, 19 films longs métrage sont en compétition pour l’Etalon d’or de Yennenga, la distinction suprême du festival qui vaut 20 millions de francs CFA et un trophée. Le film aux sept César, « Timbuktu », du mauritanien Abderrahmane Sissako, dont la rumeur avait d’ailleurs annoncé le retrait avant que les autorités ne démentent, en fait partie. Le réalisateur a déjà remporté l’Etalon d’or de Yennenga en 2003. Le jury long métrage, dont le verdict est fortement attendu au soir du 7 mars 2015, sera présidé par le ghanéen, Kwah Ansah, cinéaste, écrivain et réalisateur. C’est un connaisseur du FESPACO, puisqu’il s’était adjugé l’Etalon d’or en 1989 avec son film intitulé « Heritage Africa ».
Eric DELAPLUME