Leader du groupe A avec 7 points , le Congo a réussi à se qualifier pour les quarts de finale de la 30ème édition de la CAN qui se joue actuellement en Guinée Équatoriale, alors qu’il n’était pas compté parmi les favoris de la poule où siègent le Gabon ayant fait sensation lors des éliminatoires et le Burkina Faso, vice-champion d’Afrique.
15 ans après son retour à la haute compétition, le Congo de Claude Leroy replonge les observateurs dans un autre fait historique. C’est que Les Diables Rouges du Congo ont attendu 23 ans avant de revenir dans le top 8 d’une épreuve dont ils ne sont qu’à leur 7ème participation et qu’ils ont même remportée en 1972 au Cameroun. En Guinée Equatoriale, ils ont déjoué tous les pronostics comme lors des éliminatoires de cette compétition où ils se sont déjoués des géants Super Eagles du Nigeria.
Les Diables Rouges ont bénéficié de la grande expérience de leur sélectionneur, Claude Leroy. Le technicien français a su motiver ses joueurs à travers un langage de vérité , et avec des arguments techniques et tactiques solides. La formation congolaise dont la situation s’apparente à un volcan qui sommeille, devient une inquiétude et un danger pour son adversaire du prochain match et partant pour ceux à venir. À tout moment, elle peut surprendre et faire mal. Dans cette compétition qui ne finit pas de livrer ses secrets et de surprendre, les Henri Mafoumbi, Prince Oniang, Delvin Chanel, Sagesse Babele, Dore Ferebory, Davy Dimitri Bessiki, Thierry Moulossa, Francis Nguessi et autres sont là pour créer d’autres sensations avec les Diables ( très) Rouges du Congo.
Mel Adou (Envoyé spécial à Malabo)
