Pour son entrée en compétition face au Nzaland National de la Guinée Équatoriale mercredi 12 janvier 2022 au stade de Japoma à Douala dans le cadre de la première journée de la phase de groupe (E) de la CAN 2021 de football, la Côte d’Ivoire est très attendue par des observateurs qui ont hâte de voir la forme physique des joueurs.
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Après son élimination du Mondial 2022, la Côte d’Ivoire aborde une nouvelle compétition. La préparation de cet autre grand rendez-vous a été tumultueuse et ponctuée par des cas de blessures, de suspension… Face à Gbohouo Sylvain suspendu par la FIFA, à Akpa Akpro malade, à Max Alain Gradel frappé par un deuil, à des joueurs “covidés”, les interrogations des analystes sportifs sur l’état de santé des Éléphants paraissent logiques et légitimes.
[ Un match dans l’inconnu ]
En plus de cela, l’adversaire n’a pas été supervisé à cause de la situation sanitaire liée à la pandémie du Covid. On sait seulement que la Guinée Équatoriale n’est pas un gros calibre du football africain. Cependant, elle a fait des prouesses en assurant sa qualification lors des éliminatoires contrairement à ses deux premières apparitions où elle avait bénéficié du statut de qualifié d’office en tant que pays organisateur.
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Le sélectionneur ivoirien Patrice Beaumelle reste confiant et surtout déterminé. « Nous sommes très excités de participer. Le groupe vit bien, les joueurs sont concentrés, l’état d’esprit est formidable », a-t-il fait savoir en conférence de presse. Avec lui, les joueurs par la voix de Maxwell Cornet qui reconnaît toutefois qu’il n’y a pas de petites équipes.
[ La grande foi de Casto Nopo ]
En face, le Nzalang Nacional est prêt pour la bataille. Son sélectionneur, Casto Nopo n’est pas allé par le dos de la cuillère pour le faire savoir au double champion d’Afrique (1992 et 2015). Devant les journalistes, il a d’ailleurs lancé un avertissement : « Si nous avons gagné la Tunisie, ce n’est pas la Côte d’Ivoire que nous allons craindre » . Un avertissement que les Ivoiriens devraient prendre au sérieux. Et comme l’a souligné son capitaine, Carlos Akapo Martinez, les deux équipes partent à chances égales. Le joueur fait surtout référence au score de parité (1-1) enregistré à Abidjan en mars 2015 par le Nzalang National en match amical trois ans après le retentissant 3-0 subi en terre équato-guinéenne en quart de finale de la CAN que la Guinée Équatoriale avait organisée. De plus, il ne faudrait pas oublier non plus la boutade du sélectionneur : « L’enfant de l’antilope n’est pas celui de l’éléphant » . Tout un message.
Adou Mel, envoyé spécial à Douala