Les jeudi 3 et vendredi 4 mars 2022, un atelier de validation de l’examen du rapport diagnostique transfrontalier national du bassin du fleuve Cavally a eu lieu à la salle de conférence de la préfecture de Guiglo. Représentant le ministre des Eaux et Forêts, le colonel Armand Bakar a expliqué la visée de cet atelier.
Pour prévenir des conflits potentiels d’usage sur le bassin du fleuve Cavally-Nuon sur l’Union du Fleuve Mano (Ufm), entre les 4 pays de la sous-région d’Afrique de l’ouest qui sont la Côte d’Ivoire, le Libéria, la Guinée et la Serra Léone, un cabinet a mené une étude relative à l’analyse diagnostique transfrontalière sur bassin du fleuve Cavally, afin de mener à bien des analyses sur sa protection.
Le Colonel Armand Bakar, directeur des Eaux et Forêts de la région du Cavally, représentant le ministre des Eaux et Forêts, Alain Richard Donwahi a donné les objectifs du projet Mano-River du bassin du fleuve Cavally.
« Ce projet met en œuvre le système de protection des écosystèmes et la gestion des ressources en eau. Il y a un comité de gestion du bassin du fleuve Cavally et du Nuon et ce comité a été mis en place en 2020 pour réfléchir sur les mesures préventives des écosystèmes en Côte d’Ivoire et les autres pays de l’ouest qui font frontières avec notre pays. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire collabore avec ces pays, mais en même temps, il faut protéger nos ressources en eau et en forêt qui séparent la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Libéria et la Serra Léone. », a expliqué le Colonel des Eaux et Forêts Armand Bakar.
Dans la même logique, le directeur de développement et de la planification du conseil régional du Cavally, Docteur Ouattara Djamanatigui a salué le travail abattu par le cabinet qui a mis toute son ardeur dans le travail afin de produire un bon rapport.
« La politique du gouvernement Ivoirien, c’est de garder l’écosystème forestier et hydraulique. Les études qui ont été mené sont bonnes, et bientôt, après l’avoir passé au peigne fin, nous allons transmettre ce rapport au ministère des Eaux et Forêts afin de proclamer une rencontre internationale soit dans l’un des quatre pays ciblés dans la sous-région ouest africaine qui font frontières avec le fleuve Mano et le fleuve Cavally. Tous les problèmes identifiés sont en train d’être examinés, tels que la dégradation des forêts, la pollution des eaux etc. Ces problèmes ont un impact négatif sur notre environnement et sur la vie des populations, alors tout ça doit être éradiqué dans les années à venir. », a indiqué Docteur Ouattara Djamanatigui.
Konhon Dominique, Correspondant dans le Cavally