À l’instar des autres établissements scolaires du pays, les élèves du lycée , des écoles primaires et des classes maternelles de Guiglo, dans la région du Cavally à l’Ouest de la Côte d’ivoire ont effectué en grand nombre la rentrée des classes, ce lundi 16 novembre 2020, après les congés de Toussaint.
Initialement fixée au lundi 9 novembre 2020 dernier, la reprise des cours , après les congés de Toussaint avait été reportée à ce lundi 16 novembre 2020.
« En vue de préparer de façon efficace la reprise (…) Cette reprise marque le point de départ de l’exécution des programmes éducatifs de l’année scolaire 2020-2021, après la phase de révision générale du 14 septembre au 30 octobre 2020 », avait justifié le ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle piloté par la ministre Kandia Kamissoko Camara.
À Guiglo, si ce lundi ressemble à tous les premiers jours de classe, avec une rentrée timide dans certains établissements, la grande majorité a affiché complet. Aka Tano Eugène, directeur de L’EPP résidence 1 donne des précisions : « Comme toute rentrée, il y a des difficultés, il y’a toujours des parents d’élèves qui trainent les pas pour envoyer leurs enfants à l’école. C’est le constat fait aujourd’hui. Mais la grande majorité des élèves est présente. C’est seulement quelques élèves qui sont encore restés dehors. Et je demande aux parents de laisser les enfants pour qu’ils viennent le plus rapidement possible reprendre les cours. Pour ceux qui sont en classe d’examen qu’ils soient là dès demain matin pour suivre les cours. Car cette année le calendrier scolaire sera respecté ».
Dans les classes de maternelle les tout-petits ont fait le plein ce lundi 16 novembre
Mme Tinde née Olloi Rosalie, directrice de la maternelle Héricourt de Guiglo a souligné : «J’ai constaté que les enfants sont venus aujourd’hui en grand nombre par rapport à la rentrée du 9 septembre 2020. Parce qu’en ce moment là quand tu appelles un parent d’élève pour venir inscrire son enfant ,tout simplement on nous dit d’attendre après les élections présidentielles. En son temps je faisais l’effort de passer de cour en cour pour pendre les noms des enfants sans extrait. Mais aujourd’hui à ma grande surprise les parents eux même sont venus inscrire les enfants en grand nombre. Nous même sommes débordés par les enfants »
Philippe Kouhon envoyé spécial dans le Cavally avec KD