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    Football ivoirien : Grogne, interrogations et inquiétudes après les décisions de la FIF sur les clubs montés en ligue 1 et les relégations

    Football ivoirien : Grogne, interrogations et inquiétudes après les décisions de la FIF sur les clubs montés en ligue 1 et les relégations
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    Adou Mel
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    Des clubs et des observateurs avertis s’interrogent et s’inquiètent après les décisions du nouveau Comité Exécutif de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) du 23 juin 2022 publiées le 24 juin 2022, relatives aux clubs montés en ligue 1, ligue 2 et division 3 ainsi qu’en Division Régionale et dans les Districts (voir fac-similé).

    Ce qu’Idriss Diallo et ses hommes ont décidé

    Selon la décision 002/06/2022 du 23 juin 2022, des faveurs particulières ont été accordées à toutes les catégories que sont la Ligue 1, la Ligue 2 et à la Division 3. Ainsi, en Ligue 1, le nombre de clubs sera désormais porté à 16 pour la saison 2022-2023.

    En Ligue 2, les clubs classés 1ers de la poule A et de la poule B au tableau final, seront montent en Ligue 1 la saison prochaine. A titre exceptionnel, le championnat national de Ligue 2 se jouera en 2022-2023 avec 26 clubs répartis en deux poules de 13 clubs. En Division 3, les clubs classés 1ers dans les poules A, B, C et D accéderont directement en Ligue 2.

    Les compétitions de la Division Régionale et des Districts n’ayant pas eu lieu après la saison 2019-2020, aucune équipe de ces divisions ne peut accéder à la Division 3. Seulement à titre exceptionnel, quatre clubs que sont Tanoh Sport d’Apimandoum, Satellite FC, Don-Koff d’Attiegouakro et Gagnoa FC ont été retenus pour prendre part à ce championnat national la saison prochaine. Celui-ci se jouera avec 38 clubs.

    Vers le maintien de tous les clubs dans toutes les catégories 

    Comment vont se faire les les montées et les relégations ? À ce niveau, l’article 5 de la décision précise : ” Les règlements spéciaux devant régir les compétitions sportives de la saison 2022-2023 établiront les mécanismes de promotions et de relégations des clubs des Ligue 1, Ligue 2, Division 3, de la Division Régionale et des Districts ”. 

    En mot, les montées et les relégations seront étudiées et mis en application par la Ligue Professionnelle de Football (LPF) et la Ligue Amateur. A l’analyse, tel qu’est libellé le point 5 de la décision, l’on note qu’aucun club d’une catégorie ne sera relégué en division inférieure. Si cette décision est réellement appliquée, des clubs et de nombreux observateurs, la trouvent injuste.

    Pour eux, bien que la décision de porter à 16 le nombre de clubs en Ligue 1 ait été entérinée lors de l’Assemblée Générale du 11 juin 2022, ils ne comprendront pas le bien-fondé du maintien des mal classés. Notamment ceux en 13ème et 14ème positions. Ils auraient bien voulu voir ces clubs relégués en Ligue 2 et faire jouer des matches de barrage entre les 11ème et 12ème avec les 2èmes de la Ligue 2. 

    Grogne, interrogations et inquiétudes sur la montée de certains clubs en ligue 1, ligue 2, division 3 

    En Ligue 2, pourquoi deux clubs devraient-ils montés en Ligue 1 et qu’il n’y est pas de descente alors que dans le même temps, quatre clubs de la Division 3 vont être autorisés à monter en Ligue 2 ? Et dire que la Ligue 2 fait partie de la Ligue Professionnelle de Football au même titre que la Ligue 1.  A ce niveau également, l’on est en droit d’attendre des aménagements.

    Quant à la Division 3, l’on comprend les mesures qui s’appliquent à elle d’autant plus que les championnats inférieurs que sont la Division Régionale et les Districts n’ont pas eu de compétitions depuis deux saisons. Pour les analystes, les mesures appliquées à toutes ces ligues encouragent la médiocrité et ne prônent pas l’excellence.

    Toutes ces mesures ont été prises à dessein. Quand vous observez bien, les clubs en difficulté font partie de la Team Idriss Diallo qui l’ont porté au pouvoir. Il fallait bien les récompenser pour leur soutien. Sinon, à quoi sert l’organisation d’une compétition si on ne peut récompenser les bons punir les mauvais ? Il faut craindre pour l’avenir “, s’est interrogé un président de club qui a préféré garder l’anonymat. 

    Adou Mel

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