Située à une soixantaine de kilomètre au sud d’Abidjan, la ville de Bonoua sera la grande attraction du 6 au 19 avril 2015, avec l’organisation de la 35ème édition de son carnaval qui cette année particulièrement, drainera du monde, selon les organisateurs.
«Ce sont 2,5 millions de visiteurs, y compris des touristes étrangers qui sont attendus durant les deux semaines que durera cette fête populaire », a déclaré optimiste Jean Hoba, le Commissaire général de l’événement lors de la cérémonie de lancement de l’édition 2015, du Popo Carnaval qui a eu lieu à Abidjan en présence des autorités coutumières, politiques et administratives du pays. Dans sa quête de mise en exergue de son patrimoine culturel, le peuple Abouré Ehivet de Bonoua a initié le Popo Carnaval qui est devenu l’une des fêtes culturelles les plus populaires de la Côte d’ivoire.
Étape majeure du programme de sauvegarde et de valorisation du patrimoine culturel national, le Popo Carnaval de Bonoua est un moment de rencontres et de découvertes par excellence dont le renom a franchi les frontières ivoiriennes. Cet événement participe au brassage des diversités culturelles que regorge la Cote d’Ivoire, tout en mettant en évidence la singularité des valeurs culturelles du peuple Abouré Ehivet de Bonoua. Le Commissariat général du Popo et la Royauté de Bonoua ont donc mis les bouchées doubles afin que cette 35ème du Popo Carnaval soit un succès total.
L’objectif des organisateurs durant ces deux semaines est clair ; «Promouvoir le développement durable à travers le Popo Carnaval de Bonoua, renforcer la cohésion et l’unité nationale à travers le Popo Carnaval, promouvoir les valeurs culturelles et artistiques des Abouré, promouvoir le commerce, l’agriculture et la gastronomie à Bonoua, Créer un cadre de rencontre et d’échange entre les professionnels, de l’art et de la culture. Faire connaître le potentiel traditionnel des Abouré en matière de danse, d’instruments de musique et de costumes, créer une passion de la culture et éveiller l’esprit de créativité, artistique auprès de la nouvelle génération », a affirmé Jean Hoba.