Dans le cadre de la mise en œuvre du Premier et second Contrat de Désendettement et de Développement (C2D), la Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI) a bénéficié de 250 000 000 FCFA pour des projets dans divers secteurs, Hélène Gnionsahé coordonnatrice Nationale du CSCI explique la mise en œuvre de ces activités.
Quel contexte justifie ce projet à l’endroit des populations Ivoiriennes ?
Le contexte de ce projet est la lutte contre la pauvreté. Conscient du niveau de pauvreté des populations, la Convention de la Société Civile s’est totalement engagée dans ce projet pour accompagner l’État dans sa lutte pour l’amélioration des conditions de vie des populations. C’est un outil de coopération et de développement.
En quoi consiste réellement ce projet et combien de régions sont concernées par cette première phase?
Après la phase de sensibilisation des populations du projet, nous avons travaillé pendant 12 mois dans 36 secteurs notamment l’éducation, la formation et l’emploi, la santé, le transport, les infrastructures routières dans 10 régions. Par la suite, l’enquête a démontré que 87% des populations sont satisfaites. 2% de la population est indifférente et dit qu’elle ne se sent pas impliquée.
En tant que société civile, quel constat en tirez-vous ?
La vérité est que seulement 2% des populations sont insatisfaits de ce projet. Nous pouvons donc dire que l’exécution de ces projets est une totale satisfaction. Ils sont exécutés de façons transparentes dans les régions cibles. Le C2D a amélioré effectivement la vie de la majorité des populations. Conclusion, le C2D se porte bien en Côte d’Ivoire.
Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées sur le terrain lors de cette première phase?
Nous avons rencontré des difficultés de collaboration. En effet, malgré les courriers et les ordres de missions adressés aux ministères techniques, il y a eu certaines difficultés lors de nos rencontres. Néanmoins, nous travaillons pour pallier à cela dans la 2ème phase du projet qui a débuté en janvier 2018, et qui se terminera en juin 2018. Il faut retenir que la société civile accompagne le gouvernement et les ministères techniques dans l’amélioration des conditions de vie des populations et rien d’autres.
Quelles sont vos perspectives ?
Ces projets sont faits pour l’amélioration des conditions de vie des populations. Nous attendons qu’elles s’y impliquent réellement, donnent leur avis et expriment leurs besoins. Pour aboutir à de bons résultats, il faut également que les ministères techniques jouent leurs rôles. En cette année 2018, 13 régions sont concernées et en 2019, nous entendons couvrir tout le territoire ivoirien.
Propos recueillis par Roxane Ouattara