AFRIKIPRESSE – Paris. Le lancement de la 8ème édition du festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA) à Paris a eu lieu jeudi 19 février au siège de l’UNESCO. Salif Traoré alias Asalfo, commissaire général du FEMUA n’a pu cacher son émotion lors son intervention :
« Quand je repense aux moments durs à Anoumabo ou mes amis et moi nous nous demandions si nous allions nous en sortir un jour ? (…) Voilà qu’aujourd’hui la CEDEAO associe son image à la notre (…) Certainement en raison du travail abattu dans le sens du rapprochement des hommes et des cultures”. Désiré Kadré Ouédraogo, président de la Commission de la CEDEAO, a marqué sa fierté et celle de l’organisation dont il a les responsabilités, d’accompagner le festival des musiques urbaines d’Anoumabo pour l’édition 2015 : « Je n’ai pas hésité à accepter de parrainer le FEMUA 8 car je suis le plus grand supporteur de Magic System et le parcours et les actions de ce groupe sont exemplaires (…) La CEDEAO associe donc l’anniversaire de ses 40 ans d’existence au FEMUA 8 parce qu’il participe du rapprochement des hommes (…) La CEDEAO ne veut plus être une organisation des gouvernements des 15 Etats qui la constituent, mais plutôt une organisation des peuples pour le progrès de notre sous-région dans la solidarité » . 14 artistes de dix pays africains animeront deux concerts à Anoumabo et à Koumassi qui après Abobo et Yopougon, accueillera pour l’édition 2015, le concert décentralisé du FEMUA. Fally Ipupa de la République démocratique du Congo et Smarty du Burkina Faso, denier vainqueur de ”RFI découverte” du Festival. Au chapitre social, Asalfo et les siens offriront une école primaire dans une commune de l’ouest de la Côte d’Ivoire.
Jean-Paul Oro