L’Association Ivoirienne pour les Droits de la Femme (AIDF) a célébré la journée panafricaine dédiée à la génitrice, le mardi 31 juillet 2018, à travers une tournée dans des commissariats.
À cette occasion, les membres de l’Association ont effectué une tournée dans les commissariats du 8è, du 22è, et du 35è arrondissement. Cela dans le but, selon Magali Biaka, vice-présidente de l’AIDF d’avoir une connaissance non seulement sur le taux de représentativité des femmes dans les administrations, mais aussi et surtout sur celui des violences faites aux femmes ivoiriennes en général et en particulier celles de la ville d’Abidjan.
« Aujourd’hui n’est pas seulement la journée panafricaine de la femme, c’est aussi la journée internationale des droits de la femme africaine. Et le but de notre association étant de lutter contre les violences faites aux femmes et de faire la promotion de celles-ci, nous avons décidé de passer dans quelques commissariats dont le 8è, le 22è et le 35è arrondissement. Cela nous a permis de nous enquerir des violences sexistes ou du genre. (…) Car, la loi ivoirienne a fixé le taux des femmes dans l’administration à des postes de responsabilités à 20%. Mais, en réalité, cela n’est pas respecté », a-t-elle expliqué.
Pour ce qui est des plaintes déposées par les femmes en matière de violences du genre, elle a indiqué que : « Dans les quartiers populaires, de la Côte d’Ivoire, les femmes ont du mal à se plaindre en dépit des violences qu’elles subissent. Ce qui n’est pas le cas dans les quartiers populaires. Au 35ème arrondissement par exemple, jusqu’à cette date, il n’y a que deux plaintes déposées ».
Abran Saliho