« Si un cas se présentait aujourd’hui en Côte d’Ivoire, comment réagirait le personnel de santé ? », telle est la question posée par Dr. Valery Edgar Adjogoua, chef du département des virus épidémiques de l’Institut Pasteur Côte d’Ivoire.
Pour lui, c’est désormais l’enjeu de la formation et de la sensibilisation. Le médecin a souligné que la Côte d’Ivoire a déjà été en contact avec le virus Ebola.
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« En 1994, un chercheur allemand étudiant des singes dans une région de Côte d’Ivoire a contracté le virus par le biais de ces animaux. Le chercheur a été soigné et n’a contaminé personne », a dit le praticien. Ainsi, parmi les cinq (5) souches de virus existant dans le monde ; il existe une souche Virus Ebola Ivoirien.
Ce dernier ne fait pas partie des plus mortels à la différence des souches Zaïre et Soudan. La souche qui sévit en ce moment en Afrique de l’Ouest n’a pas encore été identifiée. Cependant, on connait quelques caractéristiques générales du virus Ebola. On sait qu’il résiste aux basses températures (de -2 à 4° C), ce n’est donc pas la peine de penser qu’en conservant le gibier au congélateur, on est à l’abri. Le virus Ebola est stable et très fragile (détruit a 85° C).