Face à la presse mardi 9 septembre 2018, Sangaré Aboudramane, le président par intérim de la dissidence Fpi (Front populaire ivoirien) a « exigé le report sans condition » des élections locales du 13 octobre 2018.
Aboudramane Sangaré a fustigé « une volte-face » du président de la république, Alassane Ouattara. Pour lui, le fait que le président ait accepté de reformer la Commission électorale indépendante (Cei) lors de son discours du 6 août « devrait constituer un gage de décrispation » du microcosme politique ivoirien.
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M. Sangaré dit ne pas comprendre que le président veuille repousser cette « étape majeure » à plus tard, avant la présidentielle de 2020. Pourtant, estime-t-il, en s’appuyant sur un arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme, « la CEI actuelle est illégale et illégitime« .
Cette tendance du fpi « exige » alors « le report sans condition des élections locales » du 13 octobre prochain. Sinon, « il tiendra pour responsable » le président Alassane Ouattara de tout ce que un non-report pourrait engendrer.
Chris Monsékél