Des responsables chargés d’élections au sein des partis politiques, des organisations de la société civile sont en séminaire dans la capitale ivoirienne, au siège de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) du 18 au 19 décembre 2014, pour la mise en place d’une plate-forme d’échanges en faveur d’un environnement électoral apaisé en 2015.
À l’ouverture , le ministre d’Etat ivoirien , ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko a insisté sur la notion d’esprit démocratique et du rôle de la société civile ivoirienne : «Les élections d’aujourd’hui ne ressemblent pas à celles d’il y a vingt (20) ans. Les moyens modernes et technologiques de contrôle, la présence des observateurs et des institutions de contrôle ainsi que l’existence de législations internationales et nationales contribuent à baliser la mise en œuvre de processus électoraux moins sujets aux capacités de manipulations humaines. La manipulation humaine est réduite grâce aux TICS; et les moyens humains, techniques et financiers adéquats à mettre à la disposition des organes et institutions concourant à l’organisation des élections permettront de rassurer l’opinion ainsi que tous les partis ou groupements politiques qui prennent part à la compétition électorale. Dans cette quête de professionnalisme, de la transparence et de l’équité des élections, le rôle de la société civile sera primordial car c’est elle qui peut servir de ciment entre les acteurs politiques en vue d’élections crédibles et exemplaires. C’est pourquoi elle doit exercer sa mission avec hauteur, responsabilité et maturité en se mettant au-dessus des jeux partisans. Elle ne doit pas être un appendice des partis politiques ou un amplificateur des messages des partis politiques (…) Si les élections reflètent le choix du peuple, les tensions postélectorales connaîtront une fin en Afrique et dans les pays en transition démocratique (…) Le gouvernement fera en sorte que la Côte d’Ivoire tienne des élections justes, pacifiques et impartiales pour que la paix continue de prévaloir. Notre conviction, c’est que l’esprit démocratique peut nous faire avancer et nous amènera à des élections où le vainqueur a le respect pour le vaincu (…) Quand il n’y a pas un minimum de consensus entre les acteurs politiques, il y a toujours des crises postélectorales. C’est pourquoi le dialogue est important. Il faut donc consolider le consensus par l’esprit démocratique».
Olivier D