En Côte d’Ivoire, 110 000 étudiants seront mobilisés dans la lutte contre les discriminations basées sur le genre, selon la ministre Nialé Kaba.
La ministre ivoirienne du Plan et du Développement, Nialé Kaba, a annoncé que 110 000 étudiants ivoiriens seront engagés dans la lutte contre toutes les formes de discrimination basée sur le genre. Elle a fait cette déclaration, le dimanche 17 septembre 2023, à l’ouverture du sommet sur les Objectifs du développement durable (ODD) dans le cadre de la 78ème session de l’assemblée générale des Nations unies.
L’engagement des étudiants se fera à travers des clubs genres installés dans les universités publiques du pays. Ces clubs offrent un cadre d’échanges inter-générationnels, de réflexion et de partage d’informations sur les valeurs et les retombées de l’égalité de genre et de l’autonomisation des femmes et des filles
« Les Clubs Genre ambitionnent la sensibilisation d’environ 110 000 étudiants (dont 38% de filles), d’une part sur l’importance de l’égalité de genre, et d’autre part, en les exhortant à s’engager dans la lutte contre toutes les formes de discriminations et de violences basées sur le genre », a déclaré la ministre.
Nialé Kaba s’est également engagée à mobiliser l’ensemble des partenaires de la Côte d’Ivoire autour des questions de genre, particulièrement en cette année 2023, décrétée « année de la jeunesse », par le Président de la République.
Les Clubs Genre, créés en 2018 avec le soutien de ONU Femmes Côte d’Ivoire, sont des initiatives étudiantes qui visent à promouvoir l’égalité de genre et l’autonomisation des femmes et des filles dans les universités publiques ivoiriennes. Les Clubs existants ont été redynamisés et installés sur l’ensemble des universités publiques du pays. Dans ce cadre, les compétences en matière de Genre ont été renforcées.
Cette initiative est une étape importante dans la lutte contre les discriminations basées sur le genre en Côte d’Ivoire. Elle permettra de sensibiliser un large public, notamment les jeunes, aux enjeux de l’égalité de genre et de l’autonomisation des femmes et des filles.
Yaya K
