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    Côte d’Ivoire :l’appel à la paix des hommes et femmes des médias, de la société civile, du monde politique et des affaires

    Côte d’Ivoire :l’appel à la paix des hommes et femmes des médias, de la société civile, du monde politique et des affaires
    Publié le
    Par
    Charles Kouassi
    Lecture 7 minutes
    Salon des banques de l'UEMOA et des PME

    C’est un texte fort dont l’initiative revient à des journalistes mais qui a reçu l’adhésion de personnalités de tous horizons et de tous bords : des hommes de medias, des responsables politiques, des chefs d’entreprises, des personnes issues de la société civile : tous ont en commun la volonté que l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 se déroulent dans le calme et sans drame.
    Tous en appellent à la responsabilité des Ivoiriens, en particulier du personnel politique, au dialogue politique et à une élection pacifique. On ne trouvera, dans cette démarche, nulle intention cachée ni indexation d’une personnalité, d’un groupement ou d’un camp en particulier. Ceux qui veulent s’y hasarder devraient plutôt examiner de près la liste des signataires : dans le champ politique, on y trouve aussi bien Monsieur Essy Amara que Monsieur Jean Bonin Kouadio ou le Professeur Justin N’Goran Koffi.
    Toutes les bonnes volontés sont donc les bienvenues à rejoindre cette démarche qui n’est, dans l’esprit de ses initiateurs, qu’une première pierre posée dans la recherche de la Paix en Côte d’Ivoire.

    Si vous souhaitez signer ce texte, vous pouvez le faire en joignant les numéros ci-après : 58 21 79 51 – 07 81 56 77.

    [ L’APPEL ]

    Il y a dix ans, la Côte d’Ivoire a vécu une catastrophe politique à l’occasion de l’élection présidentielle.

    Cette catastrophe s’était soldée officiellement par la mort de 3.000 personnes.

    La lutte pour le pouvoir ne devrait jamais dégénérer en violences mortelles et fratricides.

    Les Ivoiriennes et les Ivoiriens pensaient ne jamais revivre un tel désastre, car ils ont mûri dans l’épreuve et ont progressé dans la difficile construction d’une Nation, certes diverse mais non disparate, encore moins divergente.

    Ils se sentaient immunisés contre les comportements et les mots dangereux, ceux qui conduisent à la violence.

    Ils se croyaient guéris contre le fiel de la haine et de l’exclusion en politique.

    Ils rêvaient ainsi à un débat public contradictoire, sain et constructif, dans une démocratie apaisée.

    Ils se disaient qu’enfin leur classe dirigeante, toutes tendances confondues, forte de valeurs communes, projetait à nouveau le pays vers le développement et le mieux être de son peuple.

    Bref, les Ivoiriens pensaient vivre dans une Côte d’Ivoire enfin réconciliée et « normalisée », où la diversité, les valeurs et la culture sont des forces, où les atouts naturels et économiques sont valorisés et où ce qui unit est désormais plus fort que ce qui divise.

    Se berçaient-ils d’illusions?

    Ce que nous vivons aujourd’hui, à la veille de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, inquiète : la haine et le refus de l’autre sont de retour.

    Les morts et les blessés de Daoukro, de Bonoua et d’ailleurs, doivent susciter en chacune et en chacun d’entre-nous un sursaut avant qu’il ne soit trop tard.

    Car si une prise de conscience n’est pas opérée d’urgence, les mêmes causes produiront les mêmes effets : la Côte d’Ivoire retombera dans la peur, les violences, les drames et les catastrophes.

    Sachant qu’aucun pays ne peut survivre à deux crises comme celles que la Côte d’Ivoire a vécues en 2010, ce qui se joue à la faveur du scrutin du 31 octobre 2020 est la survie même de la Côte d’Ivoire.

    Il n’y a que deux voies possible : le développement dans la diversité et l’unité de la Nation d’une part, ou la régression et l’évanescence de la Côte d’Ivoire.

    Nous, femmes et hommes de presse, des médias, opérateurs économiques, élus locaux et nationaux de tous bords, ivoiriennes/ivoiriens et non ivoiriennes/non ivoiriens, vivant en Côte d’Ivoire :

    • Rejetons les surenchères verbales, les violences physiques, et les destructions de biens publics ou privés qui sont le terreau des logiques d’affrontement ;
    • Refusons que les ambitions de quelques-uns se déploient au détriment du peuple Ivoirien et du pays tout entier ;
    • Refusons toute régression démocratique de la Côte d’Ivoire, si la violence prend le pas ;
    • Rejetons l’utilisation de la presse et des réseaux sociaux pour attiser les tensions ;
    • Refusons que le pays plonge dans le chaos, alors qu’il doit faire à face à une crise sanitaire et économique mondiale ;
    • Appelons au dialogue les acteurs politiques, avec l’implication et la participation des autres forces vives de la Nation ;
    • Appelons, dans un esprit non partisan, sans jugement, ni parti pris sur les débats en cours et avec la ferme volonté de faire tomber la tension en Côte d’Ivoire, à une campagne présidentielle apaisée. Il faut que le rendez-vous du 31 octobre prochain tienne ses promesses et soit un moment fort de la vie citoyenne du pays ;
    • Appelons la classe politique dans son ensemble à faire preuve de responsabilité et à permette au peuple ivoirien de choisir son avenir en connaissance de cause ;
    • Nous engageons à prendre des initiatives dans le sens du présent appel à la paix et à la non violence ;

    L’élection présidentielle est l’affaire de tous. Elle ne doit en aucun cas faire l’objet d’un hold-up de la part des acteurs, quels qu’ils soient, de la vie socio-politique du pays.

    Stop à la surenchère verbale !
    Stop à l’instrumentalisation d’une jeunesse et d’une population qui ne cherchent qu’à se construire un avenir dans la paix et la stabilité !

    Vive le Dialogue !
    la Démocratie !
    Vive la Paix !
    Vive la Côte d’Ivoire!

    Signataires

    1- Essy Amara, diplomate. Président du Conseil de Sécurité (janvier 1990), ancien Ministre des Affaires Étrangères, Président de la 49eme session de l’Assemblée Générale des Nations Unies (1994-1995), 1er Président de la Commission de l’Union Africaine.
    2- Jean Bonin Kouadio, Vice-Président du FPI et Porte-Parole du candidat du FPI, Affi N’Guessan
    3- Pr Justin N’Goran Koffi,
    Directeur Général Autorité de Régulation du Système de Récépissés d’Entreposage (ARRE), Directeur Exécutif Adjoint du RHDP.
    4- Venance Konan, journaliste, écrivain, Directeur Général du groupe de presse Fraternité Matin
    5- Alafé Wakili , journaliste écrivain, Abidjan
    6- Dominique Delafosse, ingénieur, PDG de l’agence APR
    7- Philippe Di Nacera, journaliste, DGA 7info, Abidjan
    8- Touré Faman, ambassadeur de la Paix de l’UNESCO, Président de Chambre de Commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire
    9- Koffi Ahmed Zarour, Président du mouvement Agir pour la Côte d’Ivoire.
    10- Félix TANON, diplomate, Abidjan
    11-Jean-Philippe Kaboré, Président Directeur Général de 7info
    12- Jean-Célestin Edjangué,
    Journaliste/Essayiste – France
    13- Wari kouadio yves Olivier
    Directeur commercial Weblogy
    Abidjan
    14- Moses Djinko, journaliste, Abidjan
    15- Souleymane Kamagaté, opérateur économique, Abidjan
    16, Journaliste reporter d’images, Abidjan
    17- Joël Touré, Journaliste à L’INTELLIGENT D’ABIDJAN
    18- Mohamed Konaté, journaliste reporter d’images, Abidjan.
    19- Jean-Paul Oro, journaliste, président de l’Union des journalistes ivoiriens de Fran (U.J.I.F.) Paris
    20- Doumbia Djofolo, enseignant chercheur, chef service communication Université Félix Houphouet-Boigny Abidjan
    21- Zogbo Yves, Communicant,
    Abidjan
    22- Losseni Touré, Inspecteur,
    Abidjan
    23- Xavier Mulliez, ingénieur, Abidjan
    24- Joël DALLY, Journaliste, Abidjan
    25- Christophe Kaiser, Directeur de société, Abidjan
    26- Manon Becker, Connect Services
    27- Me Franck Kouyate, Politologue
    28- Gbansé Douadé Alexis, journaliste, chercheur en sciences de l’information et de la communication, directeur de publication.
    29- Édouard MASSIDA, gérant de sociétés.
    30- MAIZAN Koffi Noel , Ingénieur Qualité, Master Financier, Député de Bondoukou commune et sous-préfectures,
    31- Eric TRAORET, Membre fondateur de l’Ujif/ Socioéconomiste, journaliste, Afrique Match & L’Afripeen-news, Paris.
    32- Dr. Berzanna Seydou Ouattara,
    Enseignant-Chercheur, Fondateur – Lementor.net, Angleterre – Londres
    33- SAVANÉ Sy Aminata, France, juriste Droit économique et des affaires
    34- Djénéba LY, Pharmacien
    35- Elisée BOLOUGBEU, Journaliste
    36- Jean-Claude Kipré, Journaliste, Abidjan
    37- Seriba Koné, Directeur de Publication du site, lepointsur.com et Président de l’Organisation des journalistes d’investigation de Côte d’Ivoire.
    38- Paul-Richard Aholia, Reporter d’images à Abidjan.
    39- Jean-Michel Deigna, citoyen épris de Paix, Consultant en Management et Gestion d’entreprise
    40- Moussa Traoré, DG de DAVIDS international, Gestion sinistrés Assurés, DG de la Société Civile Civilisée.
    41- Serges Doh, Président ONG Pardonestmieux
    42- Sophie Hamdad, Journaliste, CEO SoProd, production audiovisuelle
    43- Ted Azouma, juriste
    44- Gilles Atayi, Directeur de société, Fondateur de l’initiative Afrique Consciente
    45- Salifou Dabou, journaliste, rédaction web de Fraternité Matin
    46- Aurore Garnier, Directrice Generale de ISAO, société de Sûreté.
    47- Bintou KONE Pharmacien
    48- Delafosse Roger Charles Joseph, Professeur honoraire, Université Felix Houphouët Boigny, Côté d’Ivoire
    49- Professeur KONE Drissa, Professeur Honoraire Université Houphouet Boigny.
    50- Père GAZOA Germain, Responsable du Centre Catholique de Prise en Charge Psychothérapique et Spirituelle
    51- Professeur TAKO Antoine, Professeur de Neuropsychologie et de Neurophysiologie.

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