En visite en Côte d’Ivoire du 20 au 22 décembre 2019, Emmanuel Macron qui foule le sol ivoirien pour la deuxième fois se rendra à Bouaké (centre du pays ), sur le site où 9 militaires français avaient perdu la vie en novembre 2004.
Le séjour ivoirien du chef de l’État français le conduira, après Abidjan où il lancera plusieurs travaux de constructions d’infrastructures sportives et sécuritaires (centre Agora, l’Académie régionale anti terrorisme de Jacqueville ect), à Bouaké pour le lancement des travaux du grand marché de la ville. Des coups de pioches qui pourraient réveiller des vieux démons.
Une affaire vieille de 15 ans : le bombardement de Bouaké.
En effet, c’est à Bouaké que neuf militaires français avaient perdu la vie un 6 novembre 2004.
Ce jour-là les forces loyalistes de Laurent Gbagbo en conflit depuis le 19 septembre 2002 avec les ex-rebelles de Guillaume Soro retranchés à Bouaké avaient tenté de les déloger par tous les moyens
Dans le bombardement de plusieurs sites rebelles, les obus du Sukhoï-25 piloté par le Biélorusse, Yuri Sushkin et les ivoiriens Patrice Ouei et Ange Magloire Ganduillet Attualy atteignent le bâtiment qui abrite les forces françaises de la Licorne sis au quartier Kennedy, route de Mbahiakro entre le nouveau centre de réinsertion des mineurs et le Lycée des jeunes filles.
À Bouaké, Emmanuel Macron devrait faire un tour dans cet endroit symbole de l’engagement français en Côte d’Ivoire.
Il y trouvera un bâtiment vide, en ruine avec encore des barbelés de fer.
Philippe Kouhon