L’Union internationale des journalistes africains (UIJA) demande, dans un communiqué daté du 1er juin 2021, aux Maliens de répondre à l’appel du bulletin de vote, le 22 février 2022, afin d’élire le Président ou la Présidente de la République “sauveur du pays de Soundjata Kéita”.
L’Union internationale des journalistes africains, a indiqué que le chef de la junte ne parviendra à sauver le Mali du désastre qui le guette qu’ “en respectant par exemple le calendrier électoral fixé au mois de février 2022, en demandant, dès maintenant aux candidats de se faire connaître et d’étaler leur programme, tout en précisant les moyens et les projets économiques, culturels, sanitaires et sécuritaires pour remettre le Mali debout“.
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Dans son communiqué, l’UIJA dirigé par Lanciné Camara demande au colonel Assimi Goïta et aux militaires qui ont repris le pouvoir au Mali, de clarifier leur position face à la présence des forces françaises et étrangères sur le territoire malien.
“L’UIJA n’étant ni un tribunal, ni une mosquée, ni un foyer de désinformations, elle partage l’inquiétude du Président Macron au moment où de jeunes militaires français et étrangers meurent en tentant de sauver le Mali de tant de chaos. Si les Maliens ne veulent pas de l’armée française et étrangère sur leur sol face aux forces destructrices de leur pays, qu’ils le disent clairement (…) Croire qu’en remplaçant les forces internationales de maintien actuel de l’ordre au Mali par des Russes serait la solution miracle, miroitée par de prétendus grands spécialistes de la crise malienne, ne tient guère la route. Car les mercenaires russes en Syrie, comme en Centrafrique sont loin d’imposer paix et sécurité face à d’autres mercenaires non russes et tout aussi déterminés à les affronter“, peut-on lire dans ce communiqué.
Olivier Dion