La troisième conférence internationale sur le financement du développement se tient en ce moment à Addis Abeba, en Éthiopie. Elle enregistre la participation de M. Neven Mimica, commissaire de l’Union Européenne, responsable de la coopération internationale et du développement.
La conférence débouchera sur un accord relatif aux moyens financiers et non financiers de mise en œuvre comme les aides, les investissements, les stratégies, etc. qui viendront à l’appui du programme de développement pour l’après-2015 et des objectifs de développement durable (ODD), explique un communiqué de l’UE transmis à Afrikipresse.
«Sur un plan collectif, l’UE est déjà le premier pourvoyeur mondial d’aide publique au développement et fait figure de pionnier dans la conception et l’utilisation de mécanismes de financement novateurs. Elle compte ainsi mobiliser 100 milliards d’euros d’ici 2020 sous la forme de mécanismes combinant prêts et subventions », a annoncé M. Mimica. Et d’ajouter : « Notre marché est le plus ouvert aux pays en développement. Nous continuerons de jouer notre rôle et intensifierons même nos contributions, en promouvant le développement durable partout dans le monde, et plus particulièrement dans les pays les plus nécessiteux.»
Cet accord va préparer le terrain pour l’Assemblée générale des Nations unies à New York, en septembre, qui arrêtera la liste des ODD, et la conférence des parties sur les changements climatiques (COP), qui sera organisée à Paris, en décembre, sous l’égide des Nations unies.
L’Union Européenne souhaite qu’un accord soit conclu à Addis Abeba. Cet accord qu’elle ambitionne doit être basé sur un nouveau partenariat mondial associant tous les pays du monde, susceptible de mobiliser tous les moyens possibles pour financer le programme de développement pour l’après-2015. Les thématiques devront porter sur l’intégration, l’exhaustivité et l’universalité.
Aliou BM Diallo, à Conakry