Les protagonistes de la crise guinéenne avaient trouvé vendredi un consensus sur la question préjudicielle , des élections communales.
À la reprise des pourparlers ce samedi 20 juin à Conakry, les émissaires de l’opposition ont demandé que la commission électorale nationale indépendante ( CENI) entérine cet accord d’etape par un document officiel.
Dans la salle, le président de l’institution en charge des élections a ‘’verbalement pris acte la décision d’annuler le calendrier des élections communales, mais a demandé à toutes les parties d’attendre la fin des discussions afin de prendre un acte global’’.
«L’ensemble des participants s’est mis d’accord pour demander à la CENI d’annuler les élections communales. Mais cette annulation doit être confirmée par un acte en bonne et due forme. Et c’est là la source du blocage actuel parce que la CENI promet simplement de le faire mais sans satisfaire nos attentes. Conséquence, nous n’avons pas pu continuer les discussions, ni l’ordre du jour », a déclaré à la sortie Mamadou Badiko Bah, porte-parole de l’opposition du jour, e l’absence d’Aboubacar Sylla.
Face au blocage, le président du cadre de dialogue, Me Cheick Sacko, a avisé de la suspension des travaux , qui reprennent lundi prochain à 14 heures. »
Aliou BM Diallo, à Conakry