La rentrée syndicale de l’Asypeci a servi de cadre à Jean-Yves Abonga, candidat déclaré à l’élection à la présidence du conseil d’administration de la mutuelle générale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire (Mugefci) d’annoncer la construction d’une polyclinique de 40 milliards de FCFA en cas de victoire. C’était le samedi 13 novembre 2021, à la salle polyvalente du collège d’enseignement technique (Cet) d’Agboville.
Pendant que Dr Kamara Assétou, prétendante au poste de président du conseil d’administration (PCA) de la Mugefci comme tête de liste du groupe solidarité et égalité (GSE) le samedi 13 novembre 2021, à l’amphithéâtre A de l’université Houphouët-Boigny, Jean-Yves Abonga, lui aussi candidat déclaré pour le contrôle de la plus grande mutuelle des fonctionnaires ivoiriens, tentait de convaincre les syndicalistes de l’Alliance syndicale du personnel d’éducation (Asypeci). « Nous avons tous fait le constat d’une mauvaise gouvernance de l’équipe sortante qui a érigé une gouvernance non démocratique réservée à une élite. », a déclaré Jean-Yves Abonga.
Poursuivant, il a fait savoir qu’une fois au pouvoir, il entend faire construire une polyclinique d’une valeur de 40 milliards de F CFA afin de permettre à l’ensemble des fonctionnaires non seulement de bien se soigner mais surtout d’éviter d’aller se faire soigner en Europe avec des sommes faramineuses. « Beaucoup de fonctionnaires n’ont pas accès aux soins de notre mutuelle. Certains ont même abandonné leurs cartes pour éviter les nombreuses tracasseries liées à l’utilisation de la carte du mutualiste« , a laissé entendre Jean-Yves Abonga.
Ayant constaté, selon ses propres termes, une perte mensuelle s’élevant à 450 millions par mois sous la gouvernance de Mesmin Comoé, Jean Yves compte réduire les dépenses liées aux charges. « Une fois à la perche, je m’emploierai à instaurer une gouvernance nouvelle basée sur la recherche d’autres ressources comme la construction d’une polyclinique d’une valeur de 40 milliards ou autres réalisations pour diminuer les charges du pauvre fonctionnaire qui ne fait que cotiser.« , a conclu le prétendant à la tête de la Mugefci.
Ahou Moaye à Agboville