24h après sa libération le 10 novembre 2021, alors qu’il avait passé deux semaines en détention, nous avons pu joindre, à Bruxelles, Yao Kouakou Hermann. Depuis donc son nouveau lieu de résidence, l’étudiant ivoirien de 24 ans livre ses premiers mots d’homme libre, en révélant le stresse vécu.
Libre depuis le 10 novembre 2021, après deux semaines en détention en Belgique , Yao Kouakou Hermann, étudiant ivoirien de 24 ans, explique comment il a vécu cette affaire. « Vous ne pouvez pas comprendre le stress que j’avais accumulé », confia-t-il.
« J’étais très heureux de recouvrer la liberté. J’étais beaucoup sous pression. À un moment donné, j’ai cru que j’allais vraiment être rapatrié en Côte d’Ivoire. Puisqu’à travers leurs actions, les policiers belges me poussaient presqu’à y renoncer. Jusqu’à ce que je rentre en contact avec le MRAX (Mouvement contre le Racisme, l’antisémitisme et la Xénophobie) et le collectif DEMIF (structure chargée de défendre le droits aux frontières belges des étudiants africains et afrodescendants: Ndlr) qui m’ont soutenu.
[Remerciements au MRAX et au DEMIF]
Mes sincères remerciements vont donc à l’endroit de tous ces collectifs et plus particulièrement à l’endroit de Monsieur l’ambassadeur et le consulat. Je remercie mon avocate, maître Hendrickx Annick, sans oublier M. Diablé, président de la communauté ivoirienne. Je suis vraiment très content. Vous ne pouvez pas vous imaginer le stress que j’avais accumulé. J’adresse également mes sincères remerciements aux élus belges, plus précisément au Parlement qui m’a également beaucoup soutenu et accompagné dans toutes les actions. »
Claude Dassé