1- La double arrogance Tidjane Thiam.
Un message auquel il manque l’épice des grands discours capables de marquer les esprits, parce qu’entaché d’arrogance. Son adresse en tant que candidat présumé à la présidence de son parti, nous apparaît bien plus curieux qu’affligeant, raison pour laquelle qu’il soit permis cette critique surtout que, la peine que cause sa légère critique même lorsqu’elle est injuste, nous semble plus vive que le plaisir que peuvent procurer de brillants éloges.
Tidjane Thiam à qui nous voulons rappeler deux incongruités enregistrées dans une série de cri personnel à travers son message.
D’abord, en voulant s’attaquer aux solutions pour la Côte d’Ivoire du président de la République Alassane Ouattara, il se méprend de ses exceptionnels mérites extrêmement exigeants qui, ont fait renaître puis repositionné le pays à un niveau au-dessus de celui où son grand père l’avait hissé.
Ensuite de tenter de récupérer un appareil politique sans mérite, par une instrumentalisation de l’homme et des textes à son profit, mettant en mal ainsi, le fonctionnement de l’expression plurielle interne par strangulation des autres candidats.
La solution qui marche de Tidjane Thiam est plus qu’une vison, c’est un qui commençe par l’exclusion des autres de la compétition à la présidence du PDCI, confirmant ainsi une injustice et une poltronnerie contraires à la démocratie, une tâche noire de plus dans un parcours nous semble-t-il, un point essentiel qui préside cette analyse
La peur d’affronter les autres en les contraignant au consensus, renvoie à l’importance de la pratique démocratique interne qui, consiste à apprécier les dynamiques sociales comme des moments de partage d’expériences, et de passage de témoin en douceur dans la perspective de la perpétuation des valeurs comme un guide de vie d’un parti politique.
Chaque moment de ce guide, doit se transmettre avec sérénité dans la chaîne générationnelle entre les baby-boomers et les autres générations à travers le respect, l’échange, l’écoute et la disponibilité entre les membres de chaque segment.
Cette attitude suppose des consultations internes, selon les règles de fonctionnement librement définies comme mode opératoire sur des questions jugées nécessaires, en donnant l’opportunité aux militants d’exprimer leurs intérêts.
2- Les solutions du président de la République Alassane Ouattara.
Les solutions du président de la République Alassane Ouattara ont permis à la Côte d’Ivoire, tant aimée de tous aujourd’hui d’être résiliente de 1989 à 1993, et de sauver le régime de la faillite économique en évitant à son grand père, une humiliation en fin de vie.
Les solutions du président de la République Alassane Ouattara, ont permis à la Côte d’Ivoire de se relever d’un chaos total en 2011 à la fois social, économique, éducatif, sanitaire, sécuritaire, environnemental, et administratif pour la repositionner sur une courbe vertueuse de croissance soutenue de 7% sur 12 ans qui, aurait progressé plus, n’eut été l’effet conjugué du COVID-19 hier, et la guerre en Ukraine aujourd’hui.
Les solutions de la politique générale du président de la République Alassane Ouattara, ont permis de transformer en 12 ans notre économie quasi de rente, en une économie de transformation et de service, et d’engager le pays dans des grands travaux structurants dont, les résultats probants se mesurent par la densification du développement des services transversaux, indispensables à l’amélioration des conditions de vie des populations dont, l’énergie la santé, les services financiers, les logements sociaux, la mobilité et l’aménagement des espaces de qualité de vie, etc.
Grâce à ses solutions, la Côte d’Ivoire a pu atteindre le niveau des pays les plus réformateurs au monde, et d’être un des rares pays pendant la crise du COVID-19, d’envisager une croissance prévisionnelle positive de 0.3% à fin décembre 2020.
Ce taux faible en apparence, relevait d’une performance exceptionnelle dans le contexte du coronavirus où tous les pays quasiment étaient en faillite.
Blâmer la réalité, est tout comme ce que dit cette citation, l’individu ne reçoit une dimension humaine que par la reconnaissance de celui un temps soit peu, fut un bienfaiteur.
Le président de la République Alassane Ouattara l’a été pour son grand père, et l’est une deuxième fois pour la Côte d’Ivoire.
Son nom par ses exploits, restera gravé dans la mémoire collective nationale au Panthéon des immortels ivoiriens.
3- L’ego surdimensionné de Tidjane Thiam, un homme ordinaire.
Par ailleurs, l’inexistence d’humilité dans son discours, ne devrait pas être une occasion de mépris à la reconnaissance d’un des plus grands bienfaiteurs à la nouvelle histoire de la Côte d’Ivoire dans laquelle, rien ne fait penser à Tidjane Thiam en mérite.
Tidjane Thiam doit savoir certainement que, se souvenir est facile pour celui qui a la mémoire mais, oublier est plus difficile pour celui qui a du cœur.
Les ambitions de Tidjane Thiam se traduisent dans l’ombre de la lutte politique de ceux qu’il tente d’exclure aujourd’hui, pourtant la chance doit revenir à tout militant capable et conforme aux dispositions réglementaires, d’espérer diriger le parti comme cela se passe en démocratie, que d’être un lieu qui fabrique des assujettis.
Comment comprendre le manque d’humilité d’un candidat fort d’avoir réussi le coup parfait contre les autres, demander publiquement au secrétaire exécutif du PDCI Maurice Guikahué de le rejoindre, laisse sous-entendre qu’il n’a d’autre choix que de s’aligner.
Cet accident démocratique montre l’égo surdimensionné de Tidjane Thiam, comme un partisan de la manipulation et de l’instrumentalisation des consciences par des pratiques contre-valeurs, de peur d’affronter la démocratie interne au parti.
Enfin, il est dans la vie d’une nation des moments qui blessent la mémoire, la transgression des valeurs morales, de l’ingratitude, et l’idée que l’on se fait de son pays quand des non-méritants veulent se substituer aux méritants.
Rappelons à Tidjane Thiam que, l’amour ne peut pas être célébré seulement à la reconnaissance de la jouissance, il aurait fallu qu’il soit là plus tôt en sacrifice pour l’amour du rêve, et non de vouloir profiter du fruit du courage des autres.
Kalilou coulibaly, Doctorant EDBA en sciences de gestion.
Ingénieur, MBA, DESS in business administration.
