Le samedi 11 novembre 2017, la tension a été forte autour de la rencontre Côte d’Ivoire-Maroc (0-2) comptant pour la qualification pour la coupe du monde en Russie 2018.
Elle s’est déportée dans la loge officielle où le président de la Fédération ivoirienne de football a eu une dispute avec un membre de la délégation officielle marocaine, quelques minutes avant le coup d’envoi.
Selon les informations recueillies, tout est parti d’une frustration dont Sidy Diallo estime avoir été victime de la part du dirigeant marocain qui aurait refusé de serrer la main au patron du football ivoirien. Une attitude considérée par le patron du football ivoirien comme de la désinvolture et un manque de fair-play, suite aux 400 tickets octroyés à la Fédération royale marocaine qui en avait demandé 8000. En représailles, Sidy Diallo a décidé de faire sortir le dirigeant marocain des loges officielles. Il s’en est suivie une dispute qui a duré plusieurs minutes, et qui a été filmée par des supporters. Le calme est revenu grâce à l’intervention de leurs entourages respectifs. Selon des témoins des rencontres internationales, ce genre de tensions a souvent lieu, et finit par se régler sans effusion de sang.
Le jeune Président de la Fédération royale marocaine de Football, par ailleurs directeur du Budget dans son pays, est l’un des bras droits du nouveau Président de la CAF, dont il est le troisième vice-président. Ses détracteurs affirment qu’il est arrogant et insolent. Interrogé sur la question des tickets avant le match, il avait dénoncé la règle de la réciprocité évoquée par la Fif, pour octroyer les tickets. Ayant reçu 200 tickets au match aller, la Fif n’a octroyé que 400 billets d’entrée en retour.
Le Président de la fédération royale marocaine de Football a expliqué que cela était injuste puisque ce n’était pas la faute de sa fédération du Maroc, si son homologue de la Côte d’Ivoire n’avait pas manifesté le désir d’avoir davantage de tickets, laissant entendre d’une part qu’elle aurait pu avoir 8000 tickets si elle les avait demandés, et d’autre part, qu’il n’y avait aucune raison que la demande marocaine ne soit pas satisfaite.
Alice Ouédraogo et JH Koffo