1932 ; 1946 ; 1959 ; 1960 ; 1975 ; le nom de Félix Houphouët-Boigny est associé à ces grandes dates de l’histoire du premier président de la Côte d’Ivoire : il s’agit de la création du Syndicat agricole africain, du Rassemblement démocratique africain, du Conseil de l’Entente, de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, sans oublier la création de la communauté des États de l’Afrique de l’Ouest. Ces étapes de la vie politique de Félix Houphouët-Boigny méritent d’être enseignées aux Ivoiriens, aux politiciens ivoiriens, et aux étudiants en sciences d’histoire politiques.
En France, à l’Assemblée constituante, Félix Houphouët-Boigny participe à de nombreux travaux de recherches dont la loi-cadre qui « élimine » les travaux forcés en Afrique. Cette vie de l’histoire politique du premier président de la Côte d’Ivoire n’est pas connue de tous les Ivoiriens et même pas enseigné à l’école.
Il faut le dire, c’est Félix Houphouët- Boigny qui a fait de la Côte d’Ivoire, un système d’écodéveloppement en 1970 appelé « Boom économique ». Ce concept de l’histoire va donner naissance à un système scolaire crédible : cette vision de Félix Houphouët-Boigny crée de grandes écoles de formation, en particulier le lycée technique agricole de Bingerville, l’école normale supérieure, l’école des forces armées de Bouaké, l’école militaire préparatoire technique de Bingerville, l’école de pêche de Jacqueville et plusieurs instituts de recherches….
Félix Houphouët-Boigny aurait un esprit fertile. Dans sa notion de d’écodéveloppement, il donna la possibilité aux grandes villes de la Côte d’Ivoire de s’épanouir : Bouaké, Korhogo, Man, Daloa, Abengourou, Katiola, Odienné, Séguéla, Bondoukou, vont pour la première fois recevoir la fête tournante de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, avec toutes les infrastructures et commodités de capitales régionales.
Pendant son règne, le premier président de la Côte d’Ivoire est resté un véritable socio-économiste, créant la Satmaci, la Soderiz, la Sietho, la Bnda, l’Agripac, les Usines. Utexi à Dimbokro, Cotivo et Sifacol à Agboville, Gonfreville, à Bouaké. Tout cela, pour explorer l’interactivité entre l’environnement naturel des Ivoiriens et le développement de la Côte d’Ivoire. Ses relations sociales équitables entre le Sud, l’Est, le Nord, l’Ouest, le Centre.
À mon avis, le premier président de la Côte d’Ivoire mérite d’être enseigné pour enrichir la mémoire des politiciens ivoiriens. C’est vrai, l’homme n’a pas été exemplaire sur le sceau politique africain, où il engage la Côte d’Ivoire dans les controverses politiques avec ses voisins comme le Guinéen Sékou Touré, le Libérien Samuel Doh, des controverses politiques et diplomatiques en plein de l’Angola, en soutenant le rebelle angolais Jonas Savimbi contre le régime légal de Dos Santos. Il traitait le Sud-africain Nelson Mandela de communiste.
C’est pourquoi, je propose à la ministre de l’Éducation nationale Mariatou Koné d’introduire dans les états généraux du système éducatif, le parcours original de celui qu’on appelait le « Sage » de l’Afrique qui, par son comportement, était parfois en marge « du consensus » à l’extérieur de son pays, mais de tout évidence, ce programme de l’histoire de la politique de Félix Houphouët -Boigny est possible autour de l’École ivoirienne avec les controverses politiques de la Côte d’Ivoire qui, sur ce travail, fauchait la crédibilité du régime Félix Houphouët-Boigny.
Ben Ismaël