Les organisateurs du festival Hip Hop Enjaillement (F2HE) étaient face aux médias le mercredi 16 décembre 2020 au siège abidjanais de l’Unicef pour faire le bilan de la 8ème édition qui s’est achevée le 28 novembre dernier au palais de la culture de la capitale ivoirienne.
Selon la rappeuse Nash, reine du nouchi, ambassadrice de l’Unicef et commissaire générale de l’événement, l’édition 2020 de F2HE a été un succès nonobstant les difficultés liées à la pandémie du coronavirus et aux tensions politiques dans le pays qui ont empêché des rassemblements de masse.
La marraine de la cause des jeunes vulnérables a toutefois noté une adhésion de la population au festival et aux idéaux qu’il porte avec un volet social très important grâce notamment aux réseaux sociaux avec près 1,2 millions de personnes touchées et aux médias partenaires qui ont permis d’atteindre plus de 3,2 millions de personnes.
Lire aussi >> Steezo : comment j’ai rencontré Dieu, mes vérités sur le coupé décalé
F2HE a pu ainsi grâce à la caravane qu’elle a initié à l’intérieur du pays dans les villes de Man, Daloa, Odienné, Bouaké et Yamoussoukro sensibiliser plus d’un millier de jeunes vulnérables à la non-violence, la santé préventive ; mettre en place un cadre d’échange entre les jeunes et les autorités dans les villes sus-citées ; former les jeunes à l’art oratoire, et au développement personnel ; détecter de nouveaux talents en Hip Hop dont des jeunes filles ; offrir des bourses d’études, des aides à la formation professionnelle et des kits de création d’activités génératrices de revenus à des jeunes.
Nash, la promotrice du festival Hip Hop Enjaillement (F2HE) qui affirme que beaucoup reste à faire, prévoit, pour les prochaines éditions, la mise en place d’ateliers artistiques, la création et l’équipement d’une salle de spectacle et de répétition pour les jeunes vulnérables. Aussi, la patronne de 2N production demande une plus grande implication des pouvoirs publics, et une mobilisation des partenaires et sponsors pour sortir le plus grand nombre de jeunes de la précarité.
Yaya K.