À l’occasion de la fête du trône, le 30 juillet à Conakry, quelques acteurs socio-politiques invités ont livré leur sentiment sur les rapports existant en le Maroc et la Guinée. Réactions !
Professeur Moustapha Koutoub Sanoh, ministre de la coopération internationale
« Nous sommes à cette fête pour exprimer notre solidarité et notre admiration à sa Majesté le Roi Mohamed VI, pour tout ce qu’il a fait et va faire pour la Guinée. (….) C’est aussi le lieu de renforcer nos liens de fraternité et de coopération avec le royaume chérifien. Le Maroc qui est un pays émergent, est pour nous un modèle qui a fait des preuves. Nous sommes aujourd’hui plus engagés à renforcer nos liens d’amitié et de fraternité avec ce pays frère. »
Mouctar Diallo, opposant et député au Parlement guinéen
« C’est un plaisir de répondre à l’invitation du Royaume du Maroc. C’est un moment qui exprime les moments séculaires qui datent des siècles entre les deux pays. Je pense que c’est aussi un moment pour consolider les relations entre les deux Etats. La coopération entre le Maroc et la Guinée permet de booster plusieurs secteurs de développement dans notre pays. Le Maroc a beaucoup apporté à la Guinée en terme de formation des étudiants et cadres guinéens…La participation du Maroc dans la lutte contre Ebola a été significative »
Nourdine Fadiga, Directeur du département économique au secrétariat des affaires religieuses
« La fête s’est bien passée. C’est une grande joie pour nous qui avons étudié au Maroc. Nous remercions le peuple marocain et le Roi Mohamed VI. Nous prions Dieu de lui donner longue vie , pour que le Maroc connaisse beaucoup de succès avec nous ».
Baïllo Téliwel Diallo, ministre de l’enseignement scientifique et de la recherche scientifique
« Ce sont des traditions historiques, de fraternité et de coopération qui ont été scellées entre feu le Roi Mohamed V et feu Ahmed Sékou Touré à l’aube de l’indépendance. Au-delà de deux pays, ce sont deux pères fondateurs du groupe de Casablanca qui ont su sceller des liens d’amitié qui n’ont pas été démentis jusqu’à maintenant. Dans le cadre de la formation, on a un nombre important d’étudiants guinéens qui sont en train de faire leur Licence, leur Maîtrise et leur Doctorat au Maroc. Le nombre ne fait qu’accroitre et nous allons faire en sorte que cela soit de plus en plus significatif ».
Propos recueillis par Aliou BM Diallo, à Conakry