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    Football : Sita Sangaré affirme n’avoir reçu aucune pression pour quitter la présidence de la fédération (Burkina Faso)

    Football : Sita Sangaré affirme n’avoir reçu aucune pression pour quitter la présidence de la fédération (Burkina Faso)
    Publié le
    Par
    Charles Kouassi
    Lecture 3 minutes
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    Invité sur le forum Afrique Football Média, vendredi 29 mai 2020, le président de la Fédération Burkinabé de Football (FBF), le colonel Sita Sangaré a déclaré n’avoir subi aucune pression de la hiérarchie militaire pour renoncer à un troisième mandat à la tête de l’instance fédérale qu’il dirige depuis bientôt huit.
    C’est un président satisfait de son bilan qui a parlé :  « Nous avons réalisé pas mal de choses. Pour ce second mandat, nous avons pris onze engagements comme les onze joueurs de champ d’une équipe de football vis-à-vis du corps électoral. Si nous faisons un bilan sommaire, nous pouvons dire sans nous tromper que notre bilan est positif puisque nous avons réalisé entre 80 et 90% de nos objectifs. Cela est à mettre à l’actif de l’ensemble des acteurs du football de notre pays ».
    Le sujet sur lequel le président Sita Sangaré était très attendu reste celui de sa renonciation à un troisième mandat de quatre ans. Pour de nombreux observateurs, il a été empêché par la hiérarchie militaire burkinabè dans sa volonté de rempiler. Sur la question, le patron de la FBF s’est expliqué : « J’ai plusieurs fois refusé de répondre à cette question qui est assez profonde. Je peux vous dire que ce n’est pas une décision de notre armée. Depuis des années, mon intention était de ne plus me représenter mais on dit que les voix du Seigneur sont impénétrables et insondables. Je puis au contraire vous dire que quand j’ai décidé de me représenter après avoir obtenu l’autorisation de ma hiérarchie, c’était la vraie ‘’bagarre ‘’ avec mon épouse et même avec ma famille. Parce que le cercle familial n’en voulait pas. Aujourd’hui, je me réjouis plutôt qu’on soit revenu à ma décision initiale. J’ai rendu grâce au Seigneur parce qu’il est merveilleux. Ma volonté inébranlable était de passer le flambeau à quelqu’un d’autre pour poursuivre cette tâche parce que le football est une discipline collective et il ne faut jamais se croire indispensable et s’accrocher. Moi, je ne me suis jamais senti indispensable, j’ai eu plaisir à accomplir une mission dans un domaine qui de surcroît  me passionne, je suis convaincu que d’autres sauront prendre le flambeau et amèneront le Burkina Faso beaucoup plus loin ».
    Ce départ lui laisse-t-il des regrets ? « Dans la vie il ne faut pas se nourrir de regrets. En toute objectivité, je n’éprouve aucun regret à ce départ. Il est vrai que sous mon mandat, j’aurai souhaité jouer une phase finale de Coupe du Monde. Je pense qu’on avait une génération très talentueuse qui le méritait. Mais au-delà de ça, il faut que tout homme soit conscient qu’il n’est pas Dieu et qu’il reste perfectible et peut commettre des erreurs. Je me suis toujours engagé avec détermination dans tout ce que je fais. Nous avons régulièrement tenu toutes nos instances au Comité Exécutif de la fédération, nous avons pu multiplier les compétitions. Je dois dire qu’au moment où nous arrivions, il n’y avait que les championnats de D1 et D2 en hommes qui se disputaient cahin-caha. Le championnat féminin se disputait souvent à l’arrêt, il n’y avait pas de championnat de D3 et nous avons pu en créer. En huit ans, aucune de nos compétitions n’a connu aucun arrêt si ce n’est cette année avec la pandémie du Coronavirus. Croyez-moi, je suis un homme comblé et je ne cesserai de remercier tous ceux qui m’ont accompagné dans cette noble mission pendant ces huit années exaltantes », a dit le patron du football burkinabé.
    En août 2020, comme un bon militaire, Sita Sangaré passera la main, à un des nombreux prétendants au fauteuil. En attendant d’avoir la liste officielle des candidats, il donne une idée de ce qui pourrait apparaître comme un soutien sans toutefois avancer de nom : « Pour le moment, le Comité Exécutif n’a pas de préférence au niveau des prétendants. Le moment venu, nous allons opérer un choix parmi les candidats. Mais il est clair qu’il y a des gens avec lesquels nous ne partageons pas les mêmes objectifs et d’autres avec lesquels nous partageons le même idéal ».
    Adou Mel
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