Plus de 300 professionnels ont pris part à la deuxième édition du forum du Luxe en Afrique francophone qui s’est tenue, à Abidjan en Côte d’Ivoire du 23 au 24 novembre 2022, après le succès de la première édition.
Plusieurs angles sur les défis du luxe en Afrique francophone ont été abordés par une vingtaine d’intervenants venus d’Europe et du continent. Ainsi, autour du thème “Les enjeux du Luxe en Afrique : paradigmes, passerelles et opportunités pour les marques globales ?”, les questions liées au e-commerce, les opportunités de l’immobilier de prestige, les enjeux de la responsabilité sociétale des entreprises ont été évoqués.
Des distinctions décernées
L’édition 2022 a débuté par une cérémonie d’ouverture au cours de laquelle les Prix du Luxe ont été décernés aux talents émergents de l’Industrie du Luxe en Afrique. Le prix de la plus belle marque a été attribué à Suki Suki, Le Prix de l’innovation digitale à Balm Labs, Le Prix de l’innovation Retail à l’Ivoire Trade Center (PFO Immobilier), Le Prix de la plus belle campagne de communication à la Maison Mandjou.
L’organisation a pu compter sur le soutien de plusieurs partenaires parmi lesquels PFO Immobilier, Ruinart, Hennessy, Nespresso, JCDecaux.
300 professionnels rassemblés
Environ 300 professionnels se sont rassemblés autour d’un programme riche en rencontres networking, conférences et formations professionnelles dédiées aux métiers du luxe. À travers cinq conférences, des sujets aussi divers tels que le e-commerce, le design contemporain et la conception d’une marque responsable en 2023 ont été traités.
Les participants ont pu vivre entre autres, des ateliers pour s’initier à l’œnologie, découvrir les opportunités du Web3 et les étapes pour créer une marque de produits cosmétiques haut de gamme en Afrique.
Cette édition a été l’occasion de réunir différentes personnalités issues des milieux académiques, du digital et des arts et de mettre en lumière leurs différentes contributions sur le continent.
Des conférences de haut niveau
La première conférence intitulée “Paradigme d’un nouveau luxe : Comment construire une marque citoyenne durable et authentique en 2023 ?” a été modérée par Nelly Wandji, experte en luxe et distribution sélective, fondatrice et directrice de Moonlook, sont intervenus Marc-Arthur Gaulithy, enseignant et chercheur à la Skema business school de Lille, Marion Willems, Directrice de la boutique Morebelli et Linda Gieskes-Mwamba, Fondatrice de Suki Suki Naturals.
Modérée par Lewis Pagoriwan, la seconde conférence « Quel avenir pour les marques de luxe dans un monde globalisé et connecté ? » a été une occasion de discuter avec les acteurs du secteur tels que Bruno Meira Social media Influence manager Lanvin, Irene Astete experte 3D Balenciaga et Babao Tachi Menson de Balm Labs sur l’impact considérable du digital et ses perspectives d’avenir sur l’industrie du luxe. De nombreuses problématiques ont été explorées, dont la quatrième conférence sur des questions pratiques telles que “Quel accompagnement et le développement des métiers du luxe et de la création en Afrique ?”
Paola Audrey s’est interrogée avec Christelle Yapobi directrice d’Aby Concept store Abidjan et Kadry Diallo co-fondateur de la plateforme Anka lors de la conférence « Distribution et e-commerce : quels sont les modèles de diffusion, les challenges logistiques et défis de relation clients en Afrique pour les produits ? »
Toujours animée par Paola Audrey, « Comment l’immobilier, l’architecture et le design renforcent l’identité et l’expérience de luxe ?” s’est focalisée sur l’architecture et le design contemporain en Afrique. Les architectes et artistes tels que Fatiya Diene Mazza du cabinet d’architecture sénégalais ID+EA, Melissa Kacoutié du cabinet ivoirien Jeanette Architecture, Sarah Abdel Reda du cabinet ivoirien Architecture et Milieu et Jean Servais Somian, sculpteur ivoirien ont pu nous éclairer sur les réalités du marché et de sa place, plus en plus, prépondérante.
La diversité des profils de l’édition 2022 témoigne et propose une nouvelle vision du luxe en Afrique, avec certes, ses problématiques mais souligne surtout l’émergence de ses nouveaux talents.
Source : Sercom