AFRIKIPRESSE – Paris. Présente à Paris la ministre ivoirienne de la santé et de la lutte contre le SIDA a révélé le lien entre le pic de cas de cancer et les régions de Côte d’Ivoire dans lesquelles les déchets toxiques ont été déversés il y a une dizaine d’années.
Seul membre de gouvernement venu prendre part au 1er forum franco-africain de cancérologie, Mme Raymonde Goudou Coffie donne dans ce cadre, une conférence mardi 3 février au palais des congrès de Paris – porte Maillot sur le thème : ” Les Systèmes de Santé et l’accès à l’innovation en termes de coûts, de politique de développement de la santé, de ressources humaines et matérielles”.
Avant, la responsable de la santé des Ivoiriens a donné ce Lundi un aperçu de la situation du dépistage et du traitement du cancer en Côte d’Ivoire : « Aux derniers chiffres, il y a un peu plus de 12000 cas de cancer, et la Côte d’Ivoire a amélioré son dispositif technique et renforcé ses ressources humaines en matière de traitement du cancer. Nous disposons d’un centre de radiothérapie et d’oncologie, et allons bientôt avoir un service d’endoscopie à l’ouverture de l’hôpital d’Angré (Un quartier de la commune de Cocody à Abidjan : NDLR). La faculté de médecine d’Abidjan ouvrira à la rentrée universitaire prochaine une spécialisation en cancérologie.
Aujourd’hui, grâce aux efforts de l’état de Côte d’Ivoire, le traitement de 153.00 FCFA revient finalement à 15.000 FCFA au patient . Les services de la santé publique ont constaté que les zones d’Alépé et d’Akouédo, où ont été déversés les déchets toxiques, les cas de cancer et de naissances de siamois est le plus anormalement important”. Au terme de l’échange avec les médias , la ministre ivoirienne de la santé a annoncé que ses compatriotes se portaient mieux.
Jean-Paul Oro