Des journalistes, membres de la section gabonaise de l’Union de la Presse Francophone (UPF), ont informé de la remise en liberté du confrère Jean de Dieu NDOUTOUM-EYI.
Après une mobilisation des acteurs de la profession dont celle de l’organisation mondiale de défense de la liberté de presse, Reporters Sans Frontières (RSF), le directeur de l’hebdomadaire « Ezombolo » Jean de Dieu NDOUTOUM-EYI a finalement mis en liberté par les autorités gabonaises, le week-end dernier.
Il avait été arrêté à son domicile, le 5 mai dernier, sans mandat d’arrêt ni plainte judiciaire ; puis détenu dans des cellules de la direction générale de la Contre ingérence et de la Sécurité militaire dénommée B-2.
Lors de son incarnation, il a fait l’objet de pression pour donner la source d’un de ses articles, portant dispute entre le ministère de la Défense et la présidence de la République gabonaise. Toutefois Jean de Dieu NDOUTOUM-EYI ne s’est pas plié à cette exigence, respectant les principes de base du journalisme. Celui de ne pas divulguer la source de l’information.
Le Gabon se situe à la 95 ème position sur 180 pays, dans le palmarès de la liberté de presse de l’année par RSF.
James RAMAROSAONA