En sa qualité de président du Conseil de Veille et de Surveillance (CVS), organe en charge de la gestion du Centre de santé urbain à base communautaire (CSU-COM) de la Riviera Palmeraie, Sérikpa Zokou André était face à la presse le dimanche 5 décembre 2021. Objectif faire le bilan moral et financier de son équipe à la tête de cette structure sanitaire, en application à une décision de justice.
Aussi, après plusieurs rencontres avec le personnel médical et administratif du CSU-COM palmeraie pour leur notifier la décision du tribunal et le changement des autorités, la nouvelle équipe dirigeante a-t-elle pris de grandes décisions en faveur du personnel. « Celles-ci se résume à l’embauche de 6 agents (1 gestionnaire, 1comptable 3 agents hygiène, 1 magasinier). A l’augmentation des salaires de 50 % des agents d’hygiène. Par ailleurs, tous les autres agents ont vu leurs primes augmentées en moyenne de 30% (Transport, panier, ancienneté,). Nous nous sommes également préoccupés à la satisfaction des besoins du personnel en matériel de travail ». Puis concernant le chapitre relatif à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), il a fait la révélation suivante : « Depuis des années, les personnels soignants et administratifs sont déclarés à la CNPS et sont prélevés régulièrement, cotisations jamais reversées par monsieur KOUAO AKOUA FRANCIS (son prédécesseur : Ndlr), d’où une dette de 29 millions CFA de nos jours. Nous nous attelons à y remédier en urgence pour permettre à nos collaborateurs de bénéficier d’une retraite paisible ». Puis l’orateur d’annoncer également un trou de 239 millions révélé par un cabinet d’audit.
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Puis d’ajouter que ce : « détournement » a été porté devant les autorités : « Le procureur de la république saisi, a instruit la Brigade de recherches de la gendarmerie du dossier »
Vis-à-vis de la communauté voilà, selon Sérikpa André, les actions effectuées :
« Nous nous sommes attelés à la suppression des kits d’accouchement coûtant 9000 francs par parturiente. A l’achat de nouveaux draps de lits floqués du logo du CSU-COM Palmeraie dont le traitement est assuré par une structure spécialisée. Nous aussi fait l’achat de plusieurs lits neufs médicalisés. Puis, nous nous attelons au respect strict de la gratuité des soins des enfants de 0 à 5 ans et de la gratuité des soins des femmes enceintes et pour l’accouchement. Par ailleurs, nous avons en projet d’acquisition de nouveaux paravents aux fins de préserver l’intimité des patients mis en observation et la baisse la baisse des coûts des examens de nos partenaires. Mais déjà, vis-à-vis de la communauté, nous nous sommes attelés à la suppression des kits d’accouchement coûtant 9000 francs par parturiente ». Il faut noter que la conférence de presse a pris fin par une visite guidée de centre de santé flambant neuf !
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Réaction du KOUAO AKOUA FRANCIS…
Le lendemain de la conférence de presse, nous avons joint par téléphone, KOUAO AKOUA FRANCIS, l’ancien Président du Conseil d’administration du Centre de santé Urbain à la base communautaire de la Riviera-Palmeraie pour sa réaction face aux accusations portées contre sa gestion : « Pour l’instant, je n’ai rien à vous dire. Je vais consulter mon avocat et ensemble avec lui, nous saurons comment répondre à Monsieur Sérikpa André. Dans tous les cas, vous serez informé ».
Clause Dassé
