Quatre jours après son installation pour sa dernière mandature, Alpha Condé a selon un un décret lu jeudi soir sur les antennes de la radio télévision guinéenne, gracié l’un de ses plus farouches opposants Amadou Oury Bah, vice-président du parti de l’union es forces démocratiques de Guinée -UFDG-.
Accusé et condamné par contumace, pour avoir tenté d’attenter à la vie du Président de la République le 19 juillet 2011, Bah Oury, en exil à Paris, est désormais libre de revenir dans son pays. Dans cet acte présidentiel, une centaine de détenus, ( comme des accusés dans l’attaque du domicile privé d’Alpha Condé en 2011, tels Thierno Sadou Diallo, Baba Alimou Barry et Mamadou Adama Mara, tous poursuivis pour atteinte à la sûreté de l’Etat et condamné à cinq ans de prison ferme ) , ont été graciés. Cette décision du pouvoir central intervient heures après la démission du gouvernement et deux jours après l’ouverture du procès des militaires accusés dans cette même affaire d’attaque. Le pardon du chef de l’exécutif vise des prisonniers éparpillés dans les différents prisons du pays.
Aliou BM Diallo
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