Un confrère a mis récemment en vedette le contentieux opposant l’homme d’affaires franco-ivoirien Ludovic Branger à deux patrons bien connus de la place, sans avoir été jusqu’à présent contredit.
Et oui en 2016 la réponse du berger à la bergère n’est ni à l’ordre du jour, ni éloquente encore moins symbolique, contrairement à 2014, lorsque Bruno Marilhet, Directeur Général de Bolloré Africa Logistics Côte d’Ivoire, s’était empressé de transmettre un droit de réponse , en réaction vive à un article du quotidien l’Intelligent d’Abidjan jugé offensant et dégradant pour l’image de Vincent Bolloré, Président du Groupe Bolloré, relativement au litige opposant deux entreprises moyennes françaises (Sipa Rechapage et Rimec) à deux sociétés multinationales françaises (SDV SAGA CI et DELMAS) en Côte d’Ivoire depuis 2002.
Sous nos yeux en 2016 , la convocation de Lionel Labarre, ancien Directeur Général de SDV SAGA CI, ancien Directeur Général de Bolloré Africa Logistics Côte d’Ivoire et ancien Directeur Régional de Bolloré Africa Logistics, de Denniel Albert, Directeur Juridique de Bolloré Africa Logistics Côte d’Ivoire, de Pierre Hery, Directeur Général de DELMAS CMA CGM, de Bruno Marilhet, Directeur Général de Bolloré Africa Logistics Côte d’Ivoire et de leur conseil juridique Me Agnès Ouangui, à la Police Criminelle et à la Gendarmerie pour faux et usage de faux, par Ludovic Branger opérateur économique franco-ivoirien, Directeur Général de Sipa Rechapage et Rimec, aura agité sans riposte aucune la toile et les réseaux sociaux , à travers trois articles sur le site d’information en ligne (imatin.net).
Le silence de Vincent Bolloré, de Jean Kacou Diagou et de leurs cellules de communication, paraît à la fois atypique, surprenant, énigmatique et corrosif.
Cette absence de réaction met des observateurs avisés et indépendants dans la posture de questionnement et d’interrogation sur les zones d’ombre relativement à ce contentieux.
Elle incite même à penser que certainement et vraisemblablement Ludovic Branger a raison dans le fond et la forme, dans les justifications de ses agissements, dans le contexte de la mise en oeuvre effective des reformes et pratiques de la bonne gouvernance démocratique, économique, juridique, judiciaire et d’entreprise, exigence d’Etat de droit, sous évaluation du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (MAEP), face
1. au refus catégorique des mis en cause d’accepter la confrontation en audience contradictoire tant souhaité par Ludovic Branger, en présence de la force publique ivoirienne souveraine, indépendante, impartiale et équitable, au cours d’une enquête laborieuse, minutieuse et de longue haleine, dans le respect de la séparation des pouvoirs;
2.à l’incapacité des mis en cause de répondre par voie de presse écrite et en ligne ou par conférence de presse à Ludovic Branger, afin de projeter l’image, la crédibilité, le prestige, l’audience et le profil que l’on se fait d’habitude de Vincent Bolloré et Jean Kacou Diagou, aux moyens financiers significatifs et aux stratégies de communication bien huilées à fière allure, abonnées à l’exigence de réclamation, de procédures judiciaires abusives de recouvrement, de réparation de préjudices moral et financier pour insulte et dénonciation calomnieuse, dans le but de répondre aux accusations répétées et détaillées de Ludovic Branger, prêt à en découdre avec Lionel Labarre et Jean Kacou Diagou, respectivement signataire du protocole d’accord du 2 octobre 2007 et du protocole d’accord du 4 mars 2009 avec lui;
3. à la sérénité de Ludovic Branger collant à l’évolution des procédures judiciaires, de police et de gendarmerie, quant à la certitude qu’il ne bénéficie pas de solidarité de classe, de copinage, de complicités inquiétantes, effrayantes et bouleversantes de puissance d’argent, de corruption, de trafic d’influence, d’intimidation, de menace, de pression, de chantage et de biens mal acquis;
4. à la montée en puissance
4.1 de la méthode de réflexion structurée, à dose calculée et précise;
4.2 du travail d’équipe efficient;
4.3 de l’organisation liée à la culture du résultat et de la redevabilité;
4.5 de l’expérience professionnelle avérée;
4.6 de l’expertise pointue;
4.7 de la stratégie de communication décisionnelle, participative, opérationnelle et de proximité;
4.8 de la sensibilisation, de la capacité d’écoute et d’adhésion aux conseils, avis, suggestions et orientations sur l’éthique et la morale d’entreprise;
4.9 de la pédagogie sur la gouvernance d’entreprise; suite à l’échec patent et palpable 4.10 des initiatives ivoiriennes et françaises de médiation / de conciliation / de facilitation de haut rang ;
4.11 de la main tendue de Ludovic Branger en vain à Vincent Bolloré et à Jean Kacou Diagou, face à l’inflexibilité et à l’intransigeance contre la formalisation dune solution concertée, sincère, appropriée, définitive et durable au différend financier par la voie amiable, entre opérateurs économiques, comme mode alternatif de règlement du litige en Côte d’Ivoire sur les chantiers de la reconstruction, de la relance économique et de l’expansion économique vers l’émergence;
4.12 de la mobilisation professionnelle, financière et institutionnelle, de la patience, de l’endurance et de la résilience dont Ludovic Branger a fait montre de 2002 à 2016, soit 14 ans d’efforts, de peines et de soins, loin de l’improvisation, de l’amateurisme, de l’amalgame, du raccourci douteux et du fruit du hasard.
Pour parler en d’autres mots , ne doit-on pas dire que qui ne dit mot consent ? En tout cas Ludovic Branger , l’opérateur économique franco-ivoirien semble cette fois tenir le bon bout , à condition que la machine judiciaire quo s’est si bien mise en marche , continue sans pressions ni entraves son déploiement.
L’intelligent d’Abidjan